Mercato: l’OL va-t-il pouvoir être actif en janvier 2024 malgré la DNCG ?

Mercato: l’OL va-t-il pouvoir être actif en janvier 2024 malgré la DNCG ?

Dans son communiqué, envoyé moins de cinq heures après la fin de la cinquième défaite (en 7 matches) de l’OL à Reims (2-0) dimanche, John Textor en s’incluant dans ce nouvel échec ("Nous avons perdu") a livré cette phrase: "Comme vous le savez, en janvier, nous n’aurons aucune limite en matière de gouvernance sur notre capacité à renforcer l’équipe".

Une dizaine de joueurs vendus, des gros salaires économisés...

S’il l’a écrit noir sur blanc, le boss de l’OL doit avoir des garanties. En fait, il les déduit des échanges réguliers avec le gendarme financier du football français (Direction Nationale de Contrôle et de Gestion). "Nous avons respecté l’enveloppe allouée pour la fenêtre de l’été – 25 millions d’euros – et suivi aussi les recommandations au niveau de la masse salariale", explique-t-on de source proche de la direction. Ainsi, les dirigeants lyonnais ont fait partir plus de dix joueurs pour au total, 107,21 millions d’euros ; quant aux départs de Jerôme Boateng, Houssem Aouar et Moussa Dembélé, ils ont ainsi délesté les comptes de salaires XXL.

Les engagements ont donc été tenus et devraient permettre, lors d’un prochain passage devant l’instance au mois de novembre – comme le jalonne le procès de fonctionnement de la DNCG pour tous les clubs professionnels – à l’OL de voir passer le feu de rouge cet été à vert cet hiver. Ces mouvements ont, espère-t-on dans les bureaux à Décines, dû rassurer les instances sur les capacités du nouveau board à tenir ses engagements.

...et la vente bien engagée d'OL Reign

Sans compter qu’à cette période – à échéance de 60 jours environ – d’un nouveau passage à la DNCG, le closing de la vente d’OL féminin sera conclu. Il doit être annoncé à la mi-octobre et induirait une économie de charges d’environ 13 millions d’euros, le déficit structurel annuel de l’OL féminin. La vente d’OL Reign (et son minimum de 50 millions d’euros de rentrées) serait elle aussi bien engagée. De quoi passer du stade "promesse" à "réalisation". De quoi encore plus rassurer la DNCG qui en saura plus aussi, sur le mandat donné à la banque Goldman Sachs, chargée de trouver 300 millions d’euros sur le marché obligataire. Une enveloppe conséquente amenée à requalifier la dette de l’OL du même montant, acquise par Jean-Michel Aulas (et transmise dans la vente à l’homme d’affaires US) auprès de 12 banques différentes. Il s’agit là d’une opération de simplification.

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Un autre message d’importance a été lancé par John Textor dans son communiqué, son soutien sans faille à son nouvel entraîneur: "Fabio (Grosso) fait un travail solide et apportera les ajustements en conséquence". Après deux matches et autant de défaites, ces mots ont de quoi le rassurer sur la considération de sa méthode, alors que le technicien italien découvre l’immensité du chantier. Quant aux joueurs ciblés dans la formule ("Certains joueurs réagissent bien, tandis que d’autres ne le font clairement pas"), personne au club ne veut cibler des individualités. "Il est juste question de piquer l’orgueil de tous", assure un proche de la direction.

Article original publié sur RMC Sport