Menaces de Trump envers l'Otan : quels pays respectent la règle des 2 % ?

Donald Trump a déjà menacé d'une sortie des États-Unis de l'Otan s'il revenait au pouvoir.  - Credit:Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA / SIPA / Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA
Donald Trump a déjà menacé d'une sortie des États-Unis de l'Otan s'il revenait au pouvoir. - Credit:Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA / SIPA / Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA

« Je ne vous protégerai pas. » L'hostilité de Donald Trump envers l'Otan était connue, elle s'est confirmée, samedi 10 février, lors d'un meeting en Caroline du Sud. L'ancien président américain a expliqué que, en cas d'élection, il ne défendrait pas automatiquement les pays membres de l'Otan si ces derniers étaient attaqués par la Russie. Une déclaration qui remet en cause l'article 5 de l'alliance régissant la solidarité des membres si l'un des leurs est attaqué.

Donald Trump a précisé qu'il encouragerait même la Russie à faire « tout ce qu'elle veut » face à un membre de l'Otan qui ne respecterait pas ses engagements financiers. « Vous devez payer vos dettes », a-t-il répété. Des propos qui ont fait réagir. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a déclaré que l'Otan n'est pas « une alliance à la carte. » Le président sortant Joe Biden, adversaire probable de Trump en novembre, a dénoncé un comportement « affligeant et dangereux ».

Déjà en 2020 au forum de Davos en Suisse, Trump avait affirmé que « si l'Europe est attaquée, nous ne viendrons pas vous aider », selon une anecdote partagée par le commissaire au marché européen Thierry Breton, en janvier dernier. En 2018, sur X (anciennement Twitter), l'ancien locataire de la Maison-Blanche se plaignait déjà du manque d'investissement européen. « Plusieurs pays de l'Otan, que nous sommes censés défendre, non seulement ne tiennent pas leur engagement de 2 % (qui est bas) mais sont défaillants dans l [...] Lire la suite