Mattias Ekström : rencontre avec un "self-made man" multidisciplinaire

Mattias Ekström : rencontre avec un "self-made man" multidisciplinaire
EMAS

Premier souvenir automobile ?

Mon père était un fan de la marque BMW. Et mon premier souvenir automobile a été d’être cerné par les voitures de cette marque. Il y en avait partout ! Il tenait un garage et il était véritablement passionné. Il courait en Rallycross les week-ends. Je devais avoir 11 ou 12 ans, la première fois que j’ai conduit.

C’était avec mon cousin. Nous avons essayé l’auto de sa mère qu’il avait empruntée sans vraiment le lui demander. C’était une vieille Volvo à variateur que nous nous sommes amusés à mettre en glisse sans l’accidenter. Une fois à court de carburant, nous avons siphonné le réservoir de l’une des voitures de mon père !

Accompagniez-vous souvent votre père sur les courses de Rallycross ?

Oui, mais moins que ma sœur, de deux ans plus âgée, qui participait à la vie de l’équipe. Moi, je passais plutôt mon temps à m’amuser. Mais deux ou trois fois par an, je le suivais sur quelques courses à l’étranger, en France, en Belgique ou aux Pays-Bas. Pour moi, c’étaient des vacances.

A l’époque, je n’étais pas trop fan de sport automobile. J’étais plus intéressé par le football et un peu par le tennis, les amis, la pêche avec mon grand-père…

Comment le déclic est-il venu ?

Un jour, je participais à un tournoi de tennis en extérieur. La compétition a été annulée le matin même pour cause de pluie et l’un de mes copains m’a alors proposé d’aller faire du Karting avec lui.

Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai été submergé par les émotions que procure la discipline : les vibrations, le bruit, la sensation de vitesse à ras du sol. J’ai fait 5 ou 10 tours. Quand je suis descendu, le père de mon copain était très impressionné.

Il m’a dit : « Si j’étais toi, j’arrêterais le tennis pour me mettre...Lire la suite sur Sport Auto