Marine Le Pen ne laissera pas sa place à Jordan Bardella à la prochaine présidentielle

Dans une interview donnée au journal de 20 heures de TF1, Marine Le Pen a donné ses intentions pour la prochaine présidentielle.
TF1 / Capture d’écran Dans une interview donnée au journal de 20 heures de TF1, Marine Le Pen a donné ses intentions pour la prochaine présidentielle.

POLITIQUE - Marine Le Pen ne cédera pas sa place. La leader d’extrême droite était invitée au journal de 20 heures de TF1 pour discuter de ses intentions politiques à venir, ce lundi 18 septembre. L’occasion de clarifier sa position pour les prochaines élections présidentielles.

Alors que Jordan Bardella, nouveau président du Rassemblement National est sa tête de liste pour les élections européennes de 2024, Marine Le Pen a confirmé qu’elle serait bien la candidate du parti aux élections de 2027 : « tant que je n’en ai pas décidé autrement, je suis la candidate naturelle de mon camp à la présidentielle », a-t-elle assuré.

« Jordan Bardella fera un très bon Premier Ministre »

La finaliste des élections présidentielles de 2017 et 2022 usait jusqu’alors en privé d’une formulation à double négation davantage alambiquée, se disant « candidate tant qu’(elle) n’avait pas décidé de ne pas l’être ».

Sa sortie dans le journal de TF1 parachève une clarification des rôles entamée ce week-end, à l’occasion des universités d’été du Rassemblement national : interrogés par plusieurs journalistes sur une rumeur qui prêtait à Marine Le Pen l’intention de nommer Jordan Bardella à Matignon en cas de victoire en 2027, les deux intéressés s’étaient d’abord contentés de ne pas démentir, sourire en coin.

« Oui, Jordan Bardella fera un très bon Premier Ministre », avait ensuite estimé samedi soir Marine Le Pen face à une caméra de France 5, dans une séquence diffusée lundi.

Également interrogée sur la crise migratoire, la fille de Jean-Marie Le Pen a réclamé un « moratoire sur l’immigration », et à nouveau un référendum sur le sujet. « La solution c’est de monter un mur juridique et non physique », a-t-elle estimé.

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