L'OM corrige l'OL avec un match complet du duo Aubameyang-Vitinha

L'OM corrige l'OL avec un match complet du duo Aubameyang-Vitinha

Après la défaite dite encourageante à Lens (3-2) à l'occasion de la première de l'entraîneur intérimaire Pierre Sage en remplacement de Fabio Grosso, un vent d'espoir soufflait à Lyon. Le retour à la dure réalité de la lutte pour le maintien est brutal. L'Olympique Lyonnais a été sèchement battu 3-0 par l'Olympique de Marseille au Vélodrome, mercredi 6 décembre. Un match qui s'est déroulé sans incidents jusqu'au coup de sifflet final, cinq semaines et demi après les graves incidents qui ont provoqué le report de ce choc de la 10e journée de Ligue 1.

>> Revivez le match OM-OL (3-0)

Cherki hors-sujet

Bon dernier du classement, l'Olympique Lyonnais compte toujours cinq points de retard sur la 16e place, celle du barragiste, et sept sur le RC Strasbourg, 15e et premier non-relégable. Pour l'Olympique de Marseille, cette deuxième victoire consécutive permet de grimper au 8e rang et de revenir à six longueurs des places qualificatives pour la Ligue des champions.

L'OL n'a presque jamais fait trembler son grand rival, à la santé encore fragile après la récente série de quatre matchs sans victoire en championnat. Seul Ernest Nuamah, imprécis dans ses passes, mais très difficile à contenir lorsqu'il part en dribbles, a bien failli tromper Pau Lopez en tout début de deuxième période. Pour le reste, une statistique est frappante: Lyon ne comptait qu'un seul tir cadré et 0,17 buts attendus (expected goals, xG) à la 85e minute. Symbole de ce marasme: Rayan Cherki, qui, hormis sur l'action de son coéquipier ghanéen, n'a montré que du déchet technique.

Les bons choix de Gattuso

Sur le banc de l'OM, Gennaro Gattuso a dû se poser une question: s'agit-il d'un match référence ou l'adversaire était-il trop faible? Obligé de se passer au coup d'envoi de Jonathan Clauss, souffrant, l'entraîneur italien a aligné un inattendu 3-5-2 avec une paire Vitinha-Aubameyang en attaque.

Coaching gagnant. Bilan du Gabonais: un but (55e, 3-0), deux passes décisives. Pour le Portugais: le but de l'ouverture du score (21e, 1-0) et une passe décisive. L'ancien attaquant de Braga, tant décrié pour ses prestations médiocres, a même failli alourdir l'addition à 4-0. Un petit plaisir qui lui a finalement été refusé pour une faute. Quant au deuxième but phocéen, il a été l'oeuvre de Michael Murillo, le remplaçant de Jonathan Clauss (25e). Comme quoi, tout a vraiment souri à Gennaro Gattuso.

Article original publié sur RMC Sport