Ligue 1: le détail des interdictions de déplacements de supporteurs (qui vont concerner énormément de matchs)

Une mesure radicale mais encore temporaire. Selon les informations de RMC Sport, tous les déplacements de supporteurs adverses pour les matchs à risques sont interdits en France jusqu'au 18 décembre. La décision intervient après la mort d'un supporteur nantais, samedi en marge du match face à Nice.

Les supporteurs interdits de déplacements dès le niveau le plus bas d'un match noté par la DNLH

Et elle va concerner un nombre très élevé de rencontres. Selon nos informations, pour chaque match noté par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), même à 1 sur 5 (soit beaucoup de rencontres de L1 et L2), le ministère de l'Intérieur devrait donc prononcer des interdictions de déplacements et les préfets prendront des arrêtés pour les abords et l'accès aux enceintes sportives.

A titre d’exemple, la rencontre entre Nantes et Nice, en marge de laquelle le supporteur nantais a été tué par un chauffeur VTC, était classée à 2/5 par la DNLH. Le choc entre l’OM et l’OL, ce mercredi en match en retard de la 10e journée de Ligue 1, est lui à 4/5, un classement à très hauts risques. C’était déjà le cas lors du premier match entre les deux équipes programmé le 29 octobre dernier mais qui n’a finalement jamais eu lieu en raison du caillassage du bus lyonnais par des supporteurs marseillais aux abords du stade Vélodrome.

En situant le curseur des interdictions de déplacements de supporteurs adverses aussi bas (dès le niveau le plus bas du classement des matchs à risque), les autorités ont ratissé très large. Cette décision sera appliquée jusqu’au 18 décembre, date de la réunion de l'instance nationale du supportérisme (INS).

Article original publié sur RMC Sport