L’Assemblée nationale vote l’inscription de l’IVG dans la Constitution

Le texte va maintenant être transmis au Sénat et débattu le 28 février. - Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA / SIPA / JEANNE ACCORSINI/SIPA
Le texte va maintenant être transmis au Sénat et débattu le 28 février. - Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA / SIPA / JEANNE ACCORSINI/SIPA

Une première étape est franchie, mais c'est loin d'être la dernière. Ce mardi 30 janvier, les députés ont voté l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Ce texte, très attendu, permet d'inscrire le principe de « liberté garantie » de recourir à l'avortement dans la loi fondamentale, comme le rappelle BFMTV.

Ce qui est, à l'origine, une promesse présidentielle, a été salué par les membres de l'Assemblée. « Nous avons un rendez-vous avec l'Histoire », s'est réjoui le député MoDem Erwan Balanant. Du côté de La France insoumise, la cheffe de file du groupe parlementaire a salué « une première mondiale ». « L'Assemblée nationale et le gouvernement n'ont pas manqué leur rendez-vous avec l'histoire des femmes », a également félicité le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, à l'issue du vote.

À LIRE AUSSI IVG dans la Constitution : l'avortement en France en chiffresMais maintenant qu'il a été voté à l'Assemblée nationale, le texte doit passer la redoutable épreuve du Sénat. Redoutable, en premier lieu, car le texte doit être voté, dans les mêmes termes, par les sénateurs. Au début de l'année 2023, l'inscription de l'IVG dans la Constitution avait donné lieu à de houleux débats à la chambre. Y compris pour le terme de « liberté garantie », préféré au « droit à l'IVG ».

Gérard Larcher sur la réserve

De surcroît, le président de l'institution, Gérard Larcher, n'avait pas manifesté d'enthousiasme quant à l'existence de ce t [...] Lire la suite