L’audiovisuel public français manque-t-il de pluralisme ?

Le rapport de l'institut Thomas More étrille en particulier France Inter, où officie l'humoriste Charline Vanhoenacker.  - Credit:JP PARIENTE/SIPA / SIPA / JP PARIENTE/SIPA
Le rapport de l'institut Thomas More étrille en particulier France Inter, où officie l'humoriste Charline Vanhoenacker. - Credit:JP PARIENTE/SIPA / SIPA / JP PARIENTE/SIPA

C'est un nouveau pavé dans la mare jeté en plein débat sur l'audiovisuel public. Dans un rapport consulté par Le Point, le think tank libéral et conservateur Thomas More dénonce le manque de pluralisme d'idées et d'opinions dans les médias publics, en particulier à Radio France. L'institut, qui se dit positionné à droite et dont les membres se présentent comme d'anciens soutiens de François Fillon, explique aborder le sujet du pluralisme en raison de la décision du Conseil d'État du 13 février 2024 qui enjoint l'Arcom à « procéder au réexamen » de la demande de l'association Reporters sans frontières qui reproche à CNews de ne pas se conformer à ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information.

« Nous ne sommes pas pour classer les intervenants d'une chaîne ou d'une radio comme le demande le Conseil d'État. Mais s'il y a un acteur médiatique auquel incombe l'obligation de pluralisme, c'est bien l'audiovisuel public, qui est financé pour environ quatre milliards d'euros par les impôts des Français », explique au Point Jean-Thomas Lesueur, coauteur de l'étude.

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