L’Afrique veut rassurer les investisseurs

Après sa prise de fonctions, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a engagé des réformes d'envergure destinées à redresser les finances publiques et à attirer à nouveau les investissements étrangers.  - Credit:Sunday Alamba/AP/SIPA
Après sa prise de fonctions, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a engagé des réformes d'envergure destinées à redresser les finances publiques et à attirer à nouveau les investissements étrangers. - Credit:Sunday Alamba/AP/SIPA

Des bonnes nouvelles économiques ou plutôt des éclaircies pour l'Afrique au milieu de gros nuages sombres. Même si de nombreux pays africains restent accablés par la dette, certains gouvernements vont pouvoir un peu respirer en 2024. Des pays comme le Ghana, le Nigeria ou encore le Kenya vont prochainement recevoir l'appui des institutions économiques multilatérales comme le FMI et la Banque mondiale. Le Ghana, qui était devenu juste après la pandémie de Covid-19 le deuxième pays en défaut de paiement après la Zambie, a conclu un accord avec ses créanciers pour réorganiser 5,4 milliards de dollars de prêts, débloquant ainsi le prochain paiement d'un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international négocié depuis deux ans.

Le Nigeria pourrait également bénéficier d'un appui financier plus que bienvenu. Le pays a annoncé par la voix de son ministre des Finances être en pourparlers pour obtenir jusqu'à 1,5 milliard de dollars d'aide budgétaire de la part de la Banque mondiale. L'heure est à l'urgence car malgré les réformes économiques initiées par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, en poste depuis mai, la première économie d'Afrique est étranglée par une inflation record, la dévaluation du naira et un climat des affaires qui ne rassure pas les investisseurs.

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