"L'équivalent d'un bataillon ukrainien": Biden annonce la livraison de 31 chars Abrams à l'Ukraine

Volodymyr Zelensky et Joe Biden à la Maison Blanche le 21 décembre 2022 - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Volodymyr Zelensky et Joe Biden à la Maison Blanche le 21 décembre 2022 - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

Après l'Allemagne, les États-Unis. Le président américain Joe Biden a annoncé ce mercredi l'envoi de 31 chars Abrams à l'Ukraine, "soit l'équivalent d'un bataillon ukrainien", une livraison qui devrait intervenir dans plusieurs mois. Il s'agit des tanks les "plus puissants du monde entier", selon lui.

Les Ukrainiens "doivent pouvoir se défendre contre l’agression russe à long terme", a déclaré Joe Biden qui, avec cet envoi, compte "renforcer la capacité de l’Ukraine à défendre son territoire".

"Il faudra du temps pour livrer ces chars", a ajouté le président américain, car il faudra former les soldats ukrainiens à leur utilisation "et à leur maintenance dès que possible", a annoncé Joe Biden.

"Pas de menace offensive vis à vis de la Russie"

Cette annonce intervient alors que l'Allemagne vient de donner son aval à l'envoi de chars lourds Leopard 2 à l'Ukraine après des semaines de tergiversations. Jusqu'à récemment, les États-Unis disaient ne pas être prêts à fournir leurs chars lourds les plus avancés, les Abrams, à l'Ukraine pour combattre l'invasion russe, justifiant ce refus par des questions de maintenance et de formation.

L'Ukraine réclame de son côté depuis des semaines aux Occidentaux des chars modernes pour repousser l'invasion.

Ce mercredi, le chancelier allemand Olaf Scholz a donné son accord tout en affirmant vouloir éviter "une escalade" qui conduirait à une guerre entre la Russie et l'Otan. Moscou a de son côté dénoncé une décision "extrêmement dangereuse".

"Ce n'est pas une agression, il n'y a pas de menace offensive vis à vis de la Russie", a assuré Joe Biden ce mercredi, "nous souhaitons aujourd'hui la fin de cette guerre".

Article original publié sur BFMTV.com