« Le Jour d’après » : le film catastrophe qui hante Gabriel Attal ?

Le Jour d'après, de Roland Emmerich (2004).  - Credit:Fox
Le Jour d'après, de Roland Emmerich (2004). - Credit:Fox

Gabriel Attal avait 15 ans lorsque, le 26 mai 2004, la France voyait fondre sur ses écrans le célèbre film catastrophe de Roland Emmerich Le Jour d'après. Le réalisateur, qui avait déjà fait atomiser Los Angeles et New York par des aliens patibulaires dans Independance Day en 1997, s'attaquait cette fois à la Terre entière, dont l'agresseur ne venait plus de l'espace mais de nos propres éléments détraqués. Notre Premier ministre a-t-il vu à sa sortie ce grand succès au box-office (2,6 millions d'entrées en France, 552 millions de dollars de recettes mondiales) qui vient tout juste de souffler ses 20 bougies ? Probablement.

Impossible, en tout cas, de ne pas songer aux images de chaos et à l'ambiance anxiogène du Jour d'après en voyant ce même titre bien visible dans le dos de Gabriel Attal, lors de sa conférence de presse du 20 juin à Paris. S'agissait-il d'un clin d'œil au pop-corn movie culte d'Emmerich, à travers ce slogan choisi pour baptiser le rendez-vous au cours duquel le bras droit d'Emmanuel Macron présenta les grandes lignes du programme qui serait appliqué en cas de victoire de la majorité présidentielle aux élections anticipées des 30 juin et 7 juillet ? Attal et ses sherpas y ont forcément pensé, oui.

À LIRE AUSSI Législatives : que contient le programme de Renaissance et de ses alliés ?

Dans la mesure où chaque grande force politique se revendique d'une ligne « Moi ou le chaos » en amont du premier tour, pas sûr que ce détournement ne brille pa [...] Lire la suite