"J'ai un mauvais ressenti": la sœur de la mère de famille disparue en Vendée témoigne sur BFMTV

"J'ai un mauvais ressenti": la sœur de la mère de famille disparue en Vendée témoigne sur BFMTV

"Ça ne correspond pas à ma sœur". La disparition de Karine Esquivillon, mère de famille de 54 ans qui résidait depuis plusieurs années à Maché, en Vendée, a été signalée le 3 avril. Le parquet de la Roche-sur-Yon a ouvert le 17 avril une information judiciaire contre X pour "enlèvement et séquestration". Invitée sur BFMTV, sa sœur Adelaïde se dit "effondrée" et fait part de ses craintes après près de deux mois sans nouvelles.

"J'ai un mauvais ressenti. Je connais quand même bien ma sœur, c'est une personne plutôt peureuse qui aimait bien être chez elle avec ses enfants", a-t-elle partagé sur notre antenne.

Elle ajoute qu'elle "ne voit pas [sa] sœur partir comme ça en pleine après-midi avant que ses enfants rentrent de l'école" et précise qu'elle était "très proche de ses enfants". "Je ne la reconnais pas, non".

Disparition signalée par le mari

Le mari de Karine Esquivillon, Michel Pialle, a signalé la disparition de sa femme le 3 avril à la gendarmerie. Il explique à TF1 qu'il l'a vue pour la dernière fois le 27 mars et qu'elle a quitté le domicile en pleine journée en emportant avec elle "un certain nombre d’affaires, le nécessaire de toilettes, des habits" et "le livret de famille". Selon Michel Pialle, des SMS provenant de Karine Esquivillon ont été adressés, principalement à leur fille, jusqu'au 31 mars.

Adelaïde Equivillon explique quant à elle avoir appris la disparition de sa sœur par le fils aîné de celle-ci. "Son mari, je l'ai eu bien longtemps après au téléphone, il y a assez peu de temps d'ailleurs", précise-t-elle.

Le 9 avril, le maire de la commune de Maché, où Karine Esquivillion résidait avec sa famille, découvre le téléphone de la disparue dans un fossé "sans carte SIM avec un niveau de batterie très bon, ce qui pouvait laisser entendre qu'il n'y a pas très longtemps qu'il était là". Le fossé est situé à environ 500 mètres d'un zone de covoiturage.

"Ils s'étaient remis ensemble"

Adelaïde Esquivillon dit avoir eu connaissance d'une séparation de sœur et de son mari, "mais apparemment, ils s'étaient remis ensemble d'après les enfants, qui les ont vu plutôt proches".

Michel Pialle affirme quant à lui qu'il était séparé de sa femme depuis près de quatre ans mais vivait toujours ensemble et continuait de "bien s'entendre". "Les enfants étaient au courant. Et nous avions un contrat moral: si on devait un jour vivre séparément, nous étions convenus de rester dans le même coin, pour les enfants", explique-t-il.

Malgré ce "contrat", Michel Pialle assure que son épouse "en avait ras le bol de la Vendée" et qu'il a appris, après sa disparition, qu'elle communiquait avec une ou des personnes depuis un certain temps".

Les gendarmes de Nantes ont lancé un appel à témoins le 9 mai pour retrouver Karine Equivillon, précisant que la disparue mesure 1m67 avec des yeux marron et des cheveux noirs, mi-longs et frisés.

Article original publié sur BFMTV.com