Impôts : ce qu’il faut savoir avant de déclarer ses revenus locatifs de meublés

Attention, la législation fiscale a évolué cette année concernant les locations meublées non classées.  - Credit:Romain Doucelin/Sipa
Attention, la législation fiscale a évolué cette année concernant les locations meublées non classées. - Credit:Romain Doucelin/Sipa

Chaque année, la déclaration des revenus locatifs des meublés peut virer au casse-tête. D'autant que des amendements ou des modifications interviennent régulièrement pour embrouiller un peu plus les contribuables. En 2023, la loi a ainsi été durcie concernant les meublés de tourisme loués sur une courte durée.

Pour vous y retrouver entre les différents acronymes et régimes en vigueur, voici quelques définitions essentielles.

LMNP ou LMP ?

Avant tout, une location meublée est un local fourni avec du mobilier et des équipements nécessaires à l'hébergement et listés via un inventaire. Il en existe deux types : les locations meublées non professionnelles (LMNP) et les locations meublées professionnelles (LMP).

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Un professionnel, qui possède des LMP donc, cumule plus de 23 000 euros de recettes annuelles. De plus, la somme de ces revenus est supérieure à celle des autres revenus professionnels de son foyer fiscal, et il est inscrit au Registre des commerces et des sociétés. Le propriétaire de LMP est ainsi soumis à l'impôt sur le revenu, mais aussi à l'impôt sur les sociétés – ou bien au régime de la microentreprise si ses revenus restent bas.

Dans le cas des LMNP, le contribuable est soumis au seul impôt sur le revenu. Dans le cadre de la déclaration de revenus, les loyers doivent être déclarés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) – et non, comme [...] Lire la suite