France-Irlande: la "grande fierté" de Marcus Thuram après son premier but en Bleus

France-Irlande: la "grande fierté" de Marcus Thuram après son premier but en Bleus

Près de trois ans après ses débuts, Marcus Thuram (26 ans) a débloqué son compteur avec l’équipe de France face à l’Irlande (2-0), jeudi dans le cadre des qualifications à l’Euro 2024. Entré à la 26e minute à la place d’Olivier Giroud, blessé, l’attaquant de l’Inter Milan a marqué en début de seconde période (48e) en reprenant un ballon cafouillé dans la surface.

"Une grande fierté, une grande satisfaction"

Et il a particulièrement bien choisi son moment dans une ville, Paris, où il a fait ses premiers pas de footballeur (il a joué dans les clubs alentours à Neuilly-sur-Seine, Boulogne-Billancourt avant de rejoindre l’INF Clairefontaine) et sous les yeux de sa famille, dont son père, Lilian, ancien international légendaire des Bleus.

"C’est une grande fierté, une grande satisfaction, s’est réjoui Marcus Thuram sur TF1 à l’issue de la rencontre. En plus dans un stade comme le Parc des Princes. Ça fait toujours plaisir de marquer devant sa famille."

L’ancien joueur de Guingamp et Sochaux s’est amusé de toujours compter une réalisation de moins que son père, ancien défenseur des Bleus, auteur de deux buts dans sa carrière internationale inscrits un soir de demi-finale de Coupe du monde 1998 face à la Croatie (2-1).

"J’aurais pu en mettre deux ce soir, j’espère pour les prochains matches, sourit celui qui est surnommé ‘Tikus’. En tout cas, ça fait plaisir de repartir avec la victoire."

Après avoir débloqué son compteur à sa onzième sélection, l’attaquant ne veut pas s’emballer et rappelle que la qualification pour l’Euro n’est pas encore acquise malgré le parcours sans-faute des Bleus jusqu’à maintenant (cinq victoires en cinq matchs). "La qualification n’est pas assurée tant que ce n’est pas fait mathématiquement, conclut-il. C’est pour ça qu’on va continuer à travailler, à être concentré, aborder chaque match pour le gagner. C’est une bonne soirée on va dire."

Article original publié sur RMC Sport