Fourgon pénitentiaire attaqué dans l’Eure : ce que l’on sait du déroulé des faits

Au moins deux agents pénitentiaires ont été tués, mardi 14 mai, dans une attaque menée par quatre assaillants dans l'Eure.  - Credit:LP/Olivier Arandel / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Au moins deux agents pénitentiaires ont été tués, mardi 14 mai, dans une attaque menée par quatre assaillants dans l'Eure. - Credit:LP/Olivier Arandel / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Deux agents pénitentiaires sont morts ce mardi 14 mai au matin dans l'attaque de leur fourgon par quatre hommes armés, au péage d'Incarville dans l'Eure, alors qu'ils transportaient un détenu entre Rouen et Évreux. Trois autres agents ont aussi été blessés, dont deux grièvement. Leur pronostic vital étant encore engagé mardi 14 mai en fin de journée.

Le détenu, connu des services de police, a pris la fuite avec ses complices. Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre. Une enquête a été ouverte par le Junalco (parquet de la juridiction nationale de lutte contre le crime organisé).

Des centaines de policiers et gendarmes mobilisés

La procureure de Paris, Laure Beccuau, a fait le point sur l'enquête à 21h40, mardi soir. « Nos pensées vont aux familles des agents. Plusieurs centaines d'effectifs de police et de gendarmerie sont mobilisés », à la fois sur la scène du crime et pour retrouver les fugitifs, a-t-elle indiqué. « La détermination des magistrats et des enquêteurs sera à la hauteur de ce déchaînement de violence », a-t-elle promis.

Quatre hommes cagoulés

L'attaque s'est déroulée peu après 11 heures au péage d'Incarville. Le détenu présent à l'intérieur, Mohamed Amra, revenait du tribunal de Rouen où il était présenté à un juge d'instruction. Le convoi pénitentiaire n'avait pas d'escorte de la police ou de la gendarmerie, a indiqué une source proche du dossier à l'Agence France-Presse (AFP). Celle-ci a expliqué qu'une escorte n'était pas « sy [...] Lire la suite