Football : l'arbitre française Stéphanie Frappart escortée par la police pour sortir d'un stade

Stéphanie Frappart a dû faire face à la virulence de l'équipe perdante, qui a qualifié son arbitrage de « vol ».  - Credit:Alkis Konstantinidis / REUTERS
Stéphanie Frappart a dû faire face à la virulence de l'équipe perdante, qui a qualifié son arbitrage de « vol ». - Credit:Alkis Konstantinidis / REUTERS

Scène aussi invraisemblable que désastreuse, samedi 25 mai dans la soirée, en Grèce. Le Panathinaïkos affrontait l'Aris Salonique pour la finale de la Coupe de Grèce de football.

La rencontre, qui se déroulait à huit clos pour éviter les débordements des supporters, dans une saison où le football grec fait face à une explosion de violence – avec en point d'orgue la mort de deux supporteurs lors de bagarres entre deux camps –, était arbitrée par la Française Stéphanie Frappart. Elle avait été désignée pour être la première femme à arbitrer cette finale. Un moment d'histoire qui s'est transformé en cauchemar pour l'arbitre, qui a dû être évacuée du stade sous escorte policière à la fin du match, selon TF1 Info.

Cette image de Theodoros Karypidis, président de l'Aris, "chassant" Stéphanie Frappart après la finale de la coupe est une nouvelle goutte dans un vase qui déborde depuis longtemps. Que ces dirigeants regardent d'abord leurs propres choix avant d'accuser la terre entière. pic.twitter.com/L4PvAVxSIH

— Football Grec France (@footgrec) May 26, 2024

Stéphanie Frappart, pionnière des arbitres féminines, n'a pas lésiné sur les cartons pendant la finale. En seulement 20 minutes, pendant la seconde période du match, l'arbitre a distribué trois cartons rouges : Giannis Kotsiras (51e, Panathinaïkos), Vladimir Darida (65e, Aris Salonique) et Jean Jules (71e, Aris Salonique). L'Aris Salonique a donc fini la rencontre à neuf, contre dix pour son adversaire... E [...] Lire la suite