Flamme olympique : à nous, Marseille !

Le Belem, qui transporte la flamme olympique, à son départ du Pirée, le 27 avril 2024.  - Credit:Louisa Gouliamaki / REUTERS
Le Belem, qui transporte la flamme olympique, à son départ du Pirée, le 27 avril 2024. - Credit:Louisa Gouliamaki / REUTERS

Nous voilà dans une bulle, celle olympique, bien loin de nos petites habitudes et les sombres images d'actualité qui se bousculent sur notre petit écran – guerres en Ukraine et à Gaza, procès de Donald Trump, etc. Notre nouveau monde est bien léger et quelque peu surréaliste. Un univers, naïf ou kitsch, c'est selon. Et cela se déroule en cette fin avril, à Athènes, berceau des JO, où les Français ont fait un déplacement en force pour récupérer la flamme olympique, et dans la quasi-indifférence générale grecque. Ils courent tous derrière cette flamme ou une photo. Et si les deux, ensemble, peuvent être associés, c'est encore mieux.

Scènes vues, entendues, avant le grand départ de ce feu pour nos contrées, qui accueillent du 26 juillet au 11 août les Jeux olympiques, la plus grande compétition sportive.

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« Bon voyage, la flamme », ainsi lui parlent les officiels de notre pays en déplacement dans la capitale grecque, la saluant même d'un petit geste de la main ; il y a aussi ces relayeurs de la flamme multimédaillés aux JO, toujours en forme, qui trottent leurs 250 mètres réglementaires à allure d'escargot ; ou encore ce vocabulaire un peu particulier, nouveau même pour nos oreilles, comme cette expression « gardiens de la flamme » (en réalité, des agents issus des forces de l'ordre qui ne doivent jamais perdre de vue le feu sac [...] Lire la suite