Fin du droit du sol à Mayotte : la droite applaudit, la gauche s’inquiète

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, ce dimanche 11 février, une révision constitutionnelle destinée à supprimer le droit du sol à Mayotte.  - Credit:Franck Hakmoun/SIPA / SIPA / Franck Hakmoun/SIPA
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, ce dimanche 11 février, une révision constitutionnelle destinée à supprimer le droit du sol à Mayotte. - Credit:Franck Hakmoun/SIPA / SIPA / Franck Hakmoun/SIPA

C'est une annonce qui a secoué la classe politique. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, ce dimanche 11 février, une révision constitutionnelle destinée à supprimer le droit du sol à Mayotte, alors que l'île est paralysée depuis le 22 janvier par des blocages et des barrages routiers installés par des « collectifs citoyens » qui protestent contre l'insécurité et l'immigration incontrôlée.

Ce lundi matin, sur France Info, la ministre déléguée en charge des Outre-mer a défendu la mesure annoncée. Ce « département français vit une situation exceptionnelle et a besoin de mesures exceptionnelles pour l'aider à sortir de la situation dans laquelle il est », a-t-elle avancé. Elle a également affiché sa confiance d'avoir « le soutien des parlementaires mahorais ».

Du côté de la droite, on se félicite d'une telle mesure, même si certains aimeraient que l'exécutif aille encore plus loin. Ainsi, après avoir congratulé le ministre de l'Intérieur, au micro de BFMTV, la candidate de Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal, a demandé l'extension de la mesure « à l'ensemble du territoire français ». « Parce que la réalité, c'est que ce que vit Mayotte aujourd'hui, c'est ce que vivra la métropole dans 30, 40, 50 ans si nous ne faisons rien », s'est-elle justifiée.

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