Européennes : ces « petites » listes dont vous n’avez pas entendu parler

Trente-huit listes seront candidates le dimanche 9 juin, un record pour les élections européennes. Coup de projecteur sur cinq candidatures confidentielles.

C’est la troisième fois que le Parti pirate présentera une liste pour les européennes. - Credit:ANDBZ/Abaca

Dans l'isoloir, le 9 juin prochain, les électeurs auront le choix parmi les 38 listes candidates. Un record pour ces européennes. Face aux partis traditionnels et à un scrutin dont les enjeux ont été nationalisés, difficile, pour les petites listes, de s'imposer. Même François-Xavier Bellamy, chef de file du parti Les Républicains, avait dénoncé, sur le plateau de France 2, le 23 mai, la « mise en scène » du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, symptomatique, selon lui, d'un scrutin vampirisé par le duo Renaissance-RN. L'attention médiatique s'est cristallisée autour de la stratégie propalestinienne des Insoumis, des difficultés des Écologistes, ou encore des ascensions de Raphaël Glucksmann et Jordan Bardella.

Mais qu'en est-il des listes plus confidentielles ? Au-delà de la visibilité médiatique, quel est l'intérêt de présenter des listes en dessous de la barre des 3 % dans les sondages alors que les frais de campagne ne seront pas remboursés par l'État ?

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Selon les moyens des partis en lice, ils peuvent s'élever entre environ 2 et 5 millions d'euros. Contrairement à l'élection présidentielle, les petites listes peuvent absorber certains coûts en demandant à leurs électeurs d'imprimer chez eux les bulletins de vote. Elles peuvent aussi compter sur l'État pour la réalisation et la promotion des clips de campagne et la propagande électorale. Florilège non exhaustif [...] Lire la suite