Euro de volley: la France nettement dominée en demies par l’Italie

Il n'y a pas eu d'exploit pour les Bleus: outsiders de ce duel de haute-volée, ils ne sont pas parvenus à faire douter leurs hôtes, vainqueurs 3 à 0 (25-21, 25-19, 25-20). L'Italie visera une 8e sacre continental, le deuxième consécutif, samedi face à la Pologne dans ce même Palais des Sports de Rome, tandis que la France tentera de se consoler le même jour avec la médaille de bronze contre la Slovénie.

Conspués à leur entrée sur le terrain et visés dans la première manche par des spectateurs qui les aveuglaient avec des lasers, les Bleus entraînés par la légende italienne du "pallavolo" Andrea Giani ont tenu le choc jusqu'à 18-18 dans la première manche. Mais la Nazionale avec son génial passeur Simone Gianelli à la baguette a fini fort pour empocher le set inaugural en 29 minutes. En début de deuxième set, les Bleus sont retombés dans leurs travers de ce tournoi, en collectionnant les fautes directes aux services (3 consécutives pour un total de neuf dans la manche).

Ngapeth à terre

Les entrées conjointes d'Earvin Ngapeth et de Stephen Boyer à 13-7 en faveur des Italiens ont stoppé l'hémorragie, mais le mal était fait et les Bleus ont concédé la deuxième manche sur une nouvelle faute au service. Tout un symbole, dans le 3e set, Ngapeth, ménagé jusque-là dans le tournoi, s'est retrouvé à terre après avoir vu son attaque contrée par le block italien. Ses Bleus n'ont pas réussi à se relever.

Même le titre espéré ne sera pas au bout, cet Euro permet aux champions olympiques de Tokyo en 2021 de se rassurer à un an de "leurs" JO", l'été prochain à Paris. S'ils ont remporté la Ligue des nations 2022, les Bleus restaient en effet sur deux tournois majeurs décevants (9e de l'Euro-2021, 5e du Mondial-2022). Les Français n'ont pas totalement dissipé les doutes lors d'une phase de poules marquée par une défaite contre la Roumanie qui a surtout permis à Andrea Giani de procéder à une revue d'effectif, en particulier d'évaluer l'état de forme de son joueur-vedette Earvin Ngapeth.

Article original publié sur RMC Sport