Emmanuel Macron, un activiste à l’Élysée !

Emmanuel Macron, président de la République, fait preuve d'un activisme débridé. Un hyperprésident qui donne le tournis et révèle sans doute, au fond, une forme de peur du vide.  - Credit:Eric TSCHAEN-pool/SIPA / SIPA / Eric TSCHAEN-pool/SIPA
Emmanuel Macron, président de la République, fait preuve d'un activisme débridé. Un hyperprésident qui donne le tournis et révèle sans doute, au fond, une forme de peur du vide. - Credit:Eric TSCHAEN-pool/SIPA / SIPA / Eric TSCHAEN-pool/SIPA

Il est partout ! Vous croyez souffler un peu, l'oublier quelques minutes, découvrir de nouvelles têtes, vous attarder sur Gabriel Attal ou Valérie Hayer ? Vous rêvez d'un moment de calme, de pause politique, de parenthèse enchantée sans son ébouriffante présence ? Quelle erreur ! Car Manu le zébulon tout-terrain ne vous laisse jamais aucun répit. À chaque occasion, hop, il surgit de sa boîte, omniscient, redoublant de détails sur tout dossier à portée de main, de fiches techniques, de projets de lois tous azimuts, d'entretiens calibrés au cordeau.

Ce chef d'État est toujours en conquête. Toujours présent dans l'ère médiatique. Armé de ce besoin inextinguible de convaincre, d'occuper l'espace, dans une forme de parade à tous les sens du terme. Dans « parade », il y a l'idée du défilé, de la démonstration de force, de la mise en scène, mais il y a aussi le sens, moins visible, de « parer les coups », de défendre bec et ongles ses positions. Cet activisme débridé de l'hyperprésident donne le tournis et révèle sans doute, au fond, une forme de peur du vide.

Emmanuel Macron, premier de cordée des féministes

Est-ce lié à la fin de son mandat qui se profile, à ce pouvoir qui lui file entre les mains, dû à sa majorité relative à l'Assemblée nationale, qui en fait un prince vulnérable et fragile ? Pour ne pas se laisser envahir par la mélancolie, il court les ondes, les colonnes, les rencontres en petits et grands comités, incapable d'appliquer la fameuse doctrine du [...] Lire la suite