Domaines de Fontenille : l’art de cultiver son jardin

Dans les classements des métiers de rêve apparaissent souvent les fonctions d’écrivain, d’acteur, de DJ ou d’influenceur. L’air du temps. Mais si l’on élargit le cadre spatio-temporel, il est un job qui tient davantage du rêve abordable et qui ne cesse de faire bicher, fantasmer tous ceux qui aspirent à changer de vie : hôtelier, propriétaire d’une gentilhommière afin de partager ses passions et ses goûts avec des gens en vacances. L’art suprême de cultiver son jardin.

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C’est précisément parce qu’ils en avaient assez d’un rythme professionnel « de dingue », qu’ils éprouvaient le besoin de « ­donner du temps au temps », que Frédéric Biousse, 54 ans, et Guillaume ­Foucher, 46 ans, ont décidé en 2015 de se lancer dans la maison d’hôtes très haut de gamme en achetant une belle propriété dans le Luberon, le domaine de Fontenille : 2 600 mètres carrés, 40 hectares de vignes et l’idée d’en faire un refuge chic et beau avec table de bon aloi, piscine et expériences holistiques.

650 salariés et environ 35 millions d’euros de chiffre ­d’affaires

Huit ans plus tard, le coup de cœur passion est devenu un business. Le nom, Domaine de Fontenille, est resté. Mais le groupe, hyperstructuré, de 650 salariés et environ 35 millions d’euros de chiffre ­d’affaires compte dix nouvelles adresses en Espagne (Minorque), Italie ­ (Toscane), Luberon, Vendée (île d’Yeu), Aquitaine (Hossegor), Bouches-du-Rhône (Marseille)… Ou, à une heur...


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