Disparition d’Émile : où en est l’enquête deux mois plus tard ?

Deux mois après la disparition du petit Émile dans le village du Haut Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), l'enquête suit son cours. (Photo d'illustration).  - Credit:NICOLAS TUCAT / AFP
Deux mois après la disparition du petit Émile dans le village du Haut Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), l'enquête suit son cours. (Photo d'illustration). - Credit:NICOLAS TUCAT / AFP

Deux mois après, la disparition d'Émile, deux ans et demi, dans un hameau alpin, reste inexpliquée et les enquêteurs « continuent à exploiter des pistes ». Les parents, eux, se cramponnent à leur foi et n'ont « pas peur de demander à Dieu un miracle ». Le dossier est sensible, mais le procureur de la République d'Aix-en-Provence n'a « rien de significatif à dire ». Pour autant : « Non, l'enquête n'est pas au point mort, on continue à exploiter des pistes », assure Jean-Luc Blachon auprès de l'AFP.

Refusant de « parler des actes d'investigations en cours », le magistrat rappelle cependant qu'« il y a une cellule d'investigation nationale très active » sur le dossier. Fin juillet, l'enquête, d'abord confiée au parquet de Digne-les-Bains puis transférée à des juges d'instruction d'Aix, a basculé sur une qualification criminelle « d'enlèvement » et de « séquestration ». Une décision purement technique qui n'est pas liée à une avancée particulière, insiste le parquet, mais qui permet « plus de souplesse » dans les investigations.

« On imagine forcément le pire »

Au Vernet, l'agitation des dernières semaines est retombée. Les alpages ont jauni, les volets des chalets secondaires sont fermés et les 130 habitants de ce village des Alpes-de-Haute-Provence, dont la population monte jusqu'à 800 habitants l'été, préparent sa veille automnale. Dans les rues, personne, à part une équipe de télévision qui fait quelques plans aux abords de l'église où un cierge brûle. Les vi [...] Lire la suite