Cyclisme: après les pluies torrentielles, des clous sur la route du Tour d’Espagne

Cyclisme: après les pluies torrentielles, des clous sur la route du Tour d’Espagne

Rien n’est épargné au peloton depuis le départ du Tour d’Espagne, samedi. Après le contre-la-montre par équipes initial disputé sous des trombes d’eau, la pluie abondante a poussé les organisateurs à modifier les horaires et à neutraliser les temps à neuf kilomètres de l’arrivée de la deuxième étape, dimanche. Une autre péripétie a poussé les coureurs au bord de l’exaspération: des jets de clous sur la chaussée.

"Je lui souhaite le pire"

L’Espagnol Juan Ayuso (20 ans, UAE-Team Emirates), l’un des favoris à la victoire finale, a dénoncé avec colère ces actes. "Cela a été assez difficile, je pense qu'il y a eu pas mal de crevaisons, a-t-il lancé après l’arrivée à Barcelone. En partie parce que nous avons des pressions plus faibles et qu'il est plus facile de crever. Quelqu'un a décidé de mettre quelques punaises dans un virage. Je tiens à remercier cette personne d'être anormale et je lui souhaite la même chose qu'il nous souhaite. Je lui souhaite le pire."

Les courses cyclistes sont souvent touchées par ces actes dangereux de défiance. Ce fut notamment le cas lors de la deuxième étape du Tour de France… en Espagne alors que le peloton reliait Vitoria à Saint-Sébastien. "Merci pour ce genre de connerie humaine… Sachez qu’on peut tomber et se faire très mal avec vos conneries, bande d’abrutis", avait pesté le coureur français Lilian Calméjane (Intermarché-Circus-Wanty).

Cela avait recommencé le lendemain lors de l’étape entre Amorebieta-Etxano et Bayonne lors de laquelle la formation Cofidis avait dénombré sept crevaisons sur huit coureurs. "Visiblement il y a des clous ou des punaises qui traînent sur la route, avait regretté le manager Cédric Vasseur. Bon...voilà… Tant que la course n’est pas impactée par ce fait de course, ce n’est pas gênant, a expliqué le dirigeant français de la Cofidis. On peut comprendre que certaines personnes soient mécontentes. Personnellement je ne ferais pas ce genre de choses mais il faut laisser les gens s’exprimer. Pour le moment cela n’a pas eu d’impact sur le déroulement de la course."

Article original publié sur RMC Sport