Cyclisme: "Ça serait frustrant de ne pas lever les bras", confie Thibaut Pinot avant le Giro

Cyclisme: "Ça serait frustrant de ne pas lever les bras", confie Thibaut Pinot avant le Giro

Thibaut, comment vous sentez-vous physiquement avant d’aborder ce Giro ?

Je me sens bien, motivé pour faire la plus belle course possible. Je vais donner le meilleur de moi-même, et on verra bien où ça me mène à l’arrivée à Rome. Je suis quand même assez loin de mon niveau de 2019, qui était un peu l’apogée de ma carrière, les années sont passées, et j’ai eu une blessure au dos. Là-dessus ça va mieux mais j’ai pris de l’âge, j’ai tiré un petit peu sur l’organisme. Mais ce qui est sûr c’est que je suis à un niveau que je n’avais plus eu depuis un moment.

Quels sont vos objectifs sur le Giro ? Vous allez vous concentrer sur les victoires d'étapes ?

Pas forcément, je vais donner le meilleur tous les jours, essayer d’être le plus près possible des favoris. Je peux aussi essayer d’aller chercher une étape, mais il y a peu d’arrivées au sommet, et elles sont plutôt à la fin du Giro.

Pensez-vous pouvoir vous battre pour le classement général ?

Je ne sais pas encore, mon seul vrai test a été l’étape de montagne sur le Tour de Romandie. Mais j’y vais pour être le plus proche possible du Top 10. Je ne me fixe pas de limite, je sais que je serai assez loin au début à cause des chronos. Mais je compte monter en puissance.

Cela serait quand même important pour vous d'aller chercher une étape ?

Oui bien sûr, ça serait frustrant de ne pas lever les bras, ça reste l’objectif numéro 1. Mais j’aime être avec les favoris, je pars dans une optique qui a toujours bien fonctionné pour moi, sans me prendre la tête. L’équipe n’est pas construite autour de moi, mais je vais essayer de faire un beau classement pour mon dernier Giro.

Imaginiez-vous ne pas participer au Giro pour cette dernière saison ?

Non, c’était pour moi inconcevable de faire ma dernière saison sans le grand tour que je préfère. Ce n’est que ma troisième participation, ça reste un regret de ne pas l’avoir fait plus tôt, j’ai attendu ma huitième année pour y participer. J’espère me rattraper cette année, parce que j’ai des sacrés souvenirs des deux premières participations. Et puis j’aime beaucoup l’Italie depuis toujours, j'ai un très bon feeling avec ce pays depuis tout petit.

Article original publié sur RMC Sport