Covid long: une plateforme dédiée lancée "avant la fin de l'année"

Un dispositif attendu par les malades. Prévue par la loi du 24 janvier 2022, la plateforme de suivi des cas de Covid long "doit arriver avant la fin de l'année", a assuré ce mardi sur franceinfo la médecin et députée Renaissance Stéphanie Rist.

"La mise en place de la plateforme va permettre aux gens d'être mieux informés, mieux suivis et de savoir près de chez eux quelles sont les possibilités de prise en charge", a expliqué la députée du Loiret, en rappelant que la prise en charge des patients atteints de Covid long peut déjà se faire par le médecin traitant.

Reconnaissance d'affection longue durée

"D'ores et déjà, il peut y avoir des reconnaissances en affection longue durée, hors liste, pour certains Covid longs ou la prise en charge en maladie professionnelle", a assuré Stéphanie Rist.

L'association Après J20, qui regroupe des malades de Covid long, milite pour la reconnaissance en affection longue durée (ALD) des malades du Covid long pour leur offrir une meilleure prise en charge financière par la sécurité sociale.

"La Haute autorité de santé devrait aussi publier prochainement un guide de prise en charge et puis la recherche continue. Les malades de Covid long ne doivent pas être les oubliés de la crise", a ajouté l'élue Renaissance.

Des symptômes persistants

Le terme "Covid long", ou affection post-Covid, désigne des symptômes prolongés observés chez certaines personnes après avoir contracté le virus.

Selon l'OMS, les symptômes peuvent persister depuis l’apparition de la maladie ou se manifester après le rétablissement initial. Ils peuvent être intermittents ou réapparaître au bout d’un certain temps. Les symptômes les plus courants sont la fatigue intense, l’essoufflement et le dysfonctionnement cognitif. Pour les patients les plus gravement touchés, "l’affection post-Covid peut avoir des répercussions sur la capacité d’une personne à mener à bien ses activités quotidiennes, par exemple à travailler ou à s’acquitter des tâches ménagères", souligne l'OMS.

Article original publié sur BFMTV.com