Coupe du monde de Rugby - Isabelle Ithurburu : "Je voudrais vivre cette première saison sur TF1 avec le titre !"

Comment s’est déroulée votre arrivée sur TF1, après avoir passé quatorze ans dans le groupe Canal+ ?

Isabelle Ithurburu : De manière subite ! Je n’avais pas du tout prévu de faire ça ! (Rires) Tout comme je n’avais pas prévu de parler de rugby à la télévision, d’être sur Canal+… Je continue de vivre un rêve éveillé. Avant que j’arrive chez TF1, on m’avait dit : « Fais attention, c’est une grande maison, tu vas te perdre. » En réalité, les gens sont très sympas et c’est une grande famille, comme c’était le cas à Canal.

L’audience large qu’attire TF1, d’autant plus pour une Coupe du monde, vous fait-elle ressentir une pression particulière ?

Pour moi, cet aspect est très positif. Le rugby est encore une niche, même si ce sport se popularise au fil des années. À 16 ans, je suis tombée amoureuse du rugby, grâce à la Coupe du monde de 99. L’équipe de France que nous avons aujourd’hui peut attirer l’attention de nombreuses personnes.

À lire également

Antoine Dupont, Julien Marchand... Benjamin Kayser, dévoile tous ses joueurs coups de coeur de la Coupe du monde de Rugby

Sur quel ton et quelle approche allez-vous miser avec ce Mag ?

Le but, c’est que l’on oublie les caméras et que l’on propose un moment convivial aux téléspectateurs. C’est aussi important que le fond, pour moi, ça va avec l’esprit du rugby. Il faut penser à tout le monde, et pour les novices, expliquer quelque chose de difficile, de la manière la plus simple possible. Il faut vulgariser ; ce mot ne me dérange pas du tout. Mais avec nos consultants, ça sera facile.

Quel regard portez-vous sur le XV de France ? Il peut aller au bout ?

Oui, il peut le faire. Je connais ses joueurs, ils le méritent. Ils incarnent des valeurs importantes pour nos enfants. Ils sont solidaires, humbles, pros… En tant que supportrice, j’ai envie que l’on soit Champions du monde. Égoïstement, je voudrais vivre cette première saison sur TF1 avec le titre ! (Rires) J’aimerais que les jeunes d’aujourd’hui parlent de 2023 dans dix ou quinze ans, comme notre génération parle de 1998 et de la victoire de la France en football.

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi