Coupe du monde de rugby: Dujardin en boulanger, une Pena Baiona… ce qu’il faut retenir de la cérémonie d’ouverture

Coupe du monde de rugby: Dujardin en boulanger, une Pena Baiona… ce qu’il faut retenir de la cérémonie d’ouverture

Un bon dans le passé avant la bataille. Il est environ 20h quand Jean Dujardin fait son entrée dans le Stade de France. La casquette vissée sur la tête, la star du cinéma français porte un marcel et la moustache. A l’avant, sur la remorque de son tricycle, des miches de pain.

Le héros oscarisé de The Artist pénètre sur le terrain en boulanger dans un décor représentant la France des années 1950. Si le début de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby a pu surprendre vendredi soir à Saint-Denis, elle a aussi suscité de la gêne sur les réseaux sociaux, mais a fini par emballer le public du Stade de France, en feu sur une ultime Pena Baiona.

Marché à l’ancienne, bal musette et colonne Morris

Avant cette communion, pas gagnée au départ, Jean Dujardin accompagné de nombreuses personnalités allant des chefs Guy Savoy et Yves Camdeborde au réalisateur de la comédie Alibi.com Philippe Lacheau, de l'ancienne internationale de rugby Lénaïg Corson aux chanteurs Zaz et Vianney, ou enfin de la danseuse étoile Alice Renavand au photographe Yann Arthus-Bertrand en passant par le pâtissier Pierre Hermé, ont animé la cérémonie dans la bonne humeur.

"L'art de vivre à la française" était à l’honneur durant une vingtaine de minutes lors de ce show qui réunissait 44 artistes professionnels et 240 bénévoles autour de Jean Dujardin, grand amateur de rugby. Entre marché à l’ancienne, bal musette et colonne Morris, ça sentait bon les années 1950.

Et le rugby alors? Le trophée de la Coupe du monde est apparu au sommet d’une gigantesque réplique de la Tour Eiffel, rappelant que le chemin pour aller le chercher le graal était encore très difficile. Autre clin d'oeil à l'ovalie et pari gagnant, c’est au son de la Pena Baiona, avec un public enfin conquis que s’est achevée cette cérémonie d’ouverture festive. Chauffé comme il faut, le public pouvait alors attendre ses gladiateurs pour France-Nouvelle-Zélande très attendu, non sans avoir auparavant sifflé Emmanuel Macron

Article original publié sur RMC Sport