IVG dans la Constitution : le Congrès vote son inscription par 780 voix, une première mondiale

Le Premier ministre, Gabriel Attal, lors de son discours à Versailles ce lundi 4 mars.  - Credit:Stephanie Lecocq / REUTERS
Le Premier ministre, Gabriel Attal, lors de son discours à Versailles ce lundi 4 mars. - Credit:Stephanie Lecocq / REUTERS

Les 925 parlementaires réunis en Congrès ce lundi 4 mars à Versailles ont pris une décision unique. Ce lundi, la France est devenue le premier pays au monde à inscrire le droit à avorter dans la Constitution.

L'ensemble des 577 députés et des 348 sénateurs ont adopté l'inscription dans la Constitution du droit à l'avortement. La proposition a réuni 780 voix pour et 72 contre. L'annonce de l'adoption a été saluée par une longue standing ovation et une série d'applaudissements des élus. Avant le vote, le Premier ministre, Gabriel Attal, avait salué « une étape fondamentale » qui « restera dans l'Histoire » et évoqué « une dette morale » pour les femmes « qui ont souffert dans leur chair ». Ce Congrès était le premier présidé par une femme, Yaël Braun-Pivet, qui occupe le perchoir de l'Assemblée nationale.

Le texte avait d'abord été adopté le 30 janvier dernier à l'Assemblée nationale, puis par le Sénat le 28 février. Le Congrès a entériné l'entrée du droit d'avorter à l'article 34 de la Constitution, dans les termes suivants : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »À LIRE AUSSI IVG : congrès amer pour LRL'entrée de l'IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) dans la Constitution ne remet toutefois pas en cause la clause de conscience, que peuvent activer les soignants qui ne souhaitent pas pratiquer l'acte.

Suite à l'entrée de l'avorte [...] Lire la suite