Les cliniques capillaires de Cristiano Ronaldo dans le viseur du fisc espagnol

Les cliniques capillaires de Cristiano Ronaldo dans le viseur du fisc espagnol

Voilà bien une histoire à s'arracher les cheveux pour Cristiano Ronaldo. Toujours aussi déterminant dans les bons résultats d'Al-Nassr en Arabie saoudite, le Portugais va peut-être avoir à gérer une affaire un peu plus complexe en Espagne où il a investi dans des cliniques capillaires de la marque Insparya Hair Medical Clinic.

Selon les éléments dévoilés jeudi par le journal El Confidencial, le fisc espagnol (La Agencia Tributaria) mène actuellement une enquête sur les établissements appartenant au footballeur portugais de 38 ans.

Huit comptes bancaires de CR7 analysés

Les cliniques capillaires de CR7 auraient ainsi émis volontairement des factures sans prendre en compte la TVA locale (IVA). Pas moins de huit comptes bancaires liés au quintuple Ballon d'or, les recettes des établissements de Insparya Hair Medical Clinic ainsi qu'une liste anonymisée des clients auraient ainsi été scrutés avec soin par les autorités.

Le fisc aurait donc ouvert une procédure après avoir identifié des centaines de cas où les établissements de santé n'auraient pas rajouté les 21% liés à cette taxe sur le prix des interventions. Des malversations portant sur la période 2019-2021 selon El Confidencial. Le quotidien a ensuite détaillé pourquoi les autorités ont ciblé les cliniques capillaires de CR7.

Une fraude supposée autour de l’alopécie

Pour ne pas appliquer la TVA à ses opérations, les établissements de la marque Insparya ont ainsi assuré que tous les clients souffraient d'alopécie. Cette maladie, célèbre en France depuis que l'ancien Premier ministre Edouard Philippe a confirmé en souffrir, provoque notamment la perte des cheveux et entraîne une exonération de TVA en Espagne lorsqu'elle suppose un acte médical pour la traiter avec une greffe capillaire.

Les enquêteurs des impôts soupçonnent la marque Insparya Hair Medical Clinic d'avoir fait passer des interventions purement esthétiques pour des opérations médicales afin d'échapper aux 21% de TVA et ainsi pratiquer des prix plus bas pour des clients plus nombreux.

Article original publié sur RMC Sport