Clermont: "On était dans la merde", Urios réagit à l'affaire Vahaamahina

Clermont: "On était dans la merde", Urios réagit à l'affaire Vahaamahina

Les révélations chocs de Sébastien Vahaamahina dans les colonnes de L'Équipe ne sont pas passées inaperçues à Clermont. L'ancien international français (31 ans), obligé de mettre un terme à sa carrière après une nouvelle commotion cérébrale, reprochait notamment le comportement des dirigeants de l'ASM, invités à prendre leurs responsabilités.

"Le club continue à gagner du temps et espérer que je baisse les bras. Je pensais mériter plus de respect. Je suis déçu et blessé", avoue le deuxième ligne. Ce dernier exprime sa "honte" pour Clermont et pour les responsables, qui ont "tout gâché".

"Peut-être que ça va se stabiliser"

24 heures après ce tourbillon médiatique, les Clermontois ont réalisé un joli coup en s'imposant à domicile face au Stade Français (32-16). Mais ce fût laborieux pour le club auvergnat, qui a attendu les dernières minutes pour aller chercher le bonus offensif. De quoi satisfaire Christophe Urios, invité à réagir sur l'affaire Vahaamahina. L'entraîneur de Clermont s'étonne du timing de cette interview.

"Depuis que je suis arrivé le 23 décembre, des infos il y en a pas mal, souligne l'ancien manager de l'UBB en conférence de presse. On s'habitue. Hier soir (vendredi), on était dans la merde quoi... Mais peut-être que ça va se stabiliser. Je n'ai pas eu peur. On s'est posé la question quand on a su que ça allait sortir. Qu'est ce qu'on fait ? Forcément ça impacte. On a fait le choix de ne rien dire. Le match était à 15 heures, ça va vite. Je trouve que ton papier (celui de La Montagne) a permis de faire une balance. A un moment donné, c'est surprenant. Je n'ai pas eu peur."

Les joueurs, à l'image d'Arthur Iturria, ont surtout eu une pensée pour leur coéquipier, obligé de mettre un terme à sa carrière: "C'est un compétiteur, un garçon qui adore jouer au rugby et c'est pour nous compliqué de ne pas l'avoir à nos côtés". "Maintenant, c'est toujours délicat ces histoires de commotion, et je vois un joueur et un club qui sont dans le flou, ce qui ne fait jamais plaisir", a-t-il reconnu auprès de l'AFP.

Article original publié sur RMC Sport