Christophe Dominici : l’impossible deuil de sa veuve, Loretta Denaro-Dominici

« Je le vois posé dans la cheminée, je le vois quand il joue aux échecs avec moi. Je le vois faire la bagarre avec les filles… Le manque de son sourire, il est quotidien. » Trois ans après ce tragique 24 novembre 2020, Loretta Denaro-Dominici a chaque jour une pensée pour son défunt mari, Christophe Dominici. « Il est toujours présent », assure-t-elle.

Ancien international de rugby et ailier emblématique du Stade français Paris, Christophe Dominici a chuté d’un parapet situé à côté d’un bâtiment désaffecté du parc de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, et est tombé 12 mètres plus bas. Inerte. Sa mort à seulement 48 ans avait provoqué une véritable onde de choc dans tout le milieu de l’ovalie, d’autant que les secours ont rapidement conclu à un suicide.

Une thèse que sa veuve a toujours réfutée.

Deux plaintes déposées

« Je n’ai jamais connu Christophe dépressif », réaffirme-t-elle aujourd’hui à Paris Match. « Je l’ai vu excessif, mais dépressif, non. » Pour Loretta Denaro-Dominici, Christophe Dominici était surtout épuisé par son projet de rachat du club de rugby de Béziers et encore sonné par l’échec de celui-ci. Un surmenage qui aurait provoqué une «
bouffée délirante » mortelle chez l’ailier.

Aussi, la veuve accuse l’associé de son mari, Samir Ben Romdhane, d’être « un gourou » et d’avoir entraîné Christophe Dominici dans ce projet en sachant pertinemment qu’il était voué à l’échec puisqu’il n’était pas le milliardaire qu’il prétendait être. La veuve du rugbyman a...


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