La Chine proche d’un exploit technologique : Huawei a fabriqué sa propre puce 7 nm

Inscrit sur liste noire commerciale par les États-Unis de Donald Trump, Huawei a coulé entre 2019 et 2023, n’étant plus en mesure de fabriquer des appareils dernier cri. Son dernier smartphone, le Mate 60, semble embarquer la première puce chinoise susceptible de rivaliser avec celles des Américains et des Taïwanais.

La prudence est de mise, mais Huawei semble ne jamais avoir été aussi proche de son indépendance technologique.

Inscrit sur liste noire par le gouvernement américain de Donald Trump en 2019, Huawei a vécu des années très mouvementées. S’il reste robuste dans le monde professionnel, le géant chinois a perdu une grande partie de son activité grand public, puisqu’il n’était plus en mesure de proposer de nouveaux produits. Les États-Unis n’ont jamais cessé de renforcer leurs sanctions, en interdisant, par exemple, l’exportation de technologies américaines vers Huawei, afin de l’empêcher de s’approvisionner en composants nécessaires à la poursuite de son activité.

Depuis son inscription sur liste noire, Huawei n’a jamais cessé d’annoncer de nouveaux smartphones, mais ceux-ci souffraient de plusieurs défauts majeurs. Sans fournisseur de puces (les fondeurs sont à Taïwan et utilisent des technologies américaines), Huawei a été obligé de recycler de vieux composants, obsolètes et sans 5G. Certains experts du secteur des micro-conducteurs ont longtemps suggéré que la Chine ne pourrait pas rattraper son retard avant une décennie, ce qui condamnait Huawei à un décalage technologique permanent. Pourtant, avec son Mate 60 lancé en août 2023,

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Crédits photos de l'image de une : La puce Kirin 9000 de Huawei, lancée en 2020. // Source : Huawei