Cérémonie d’ouverture des JO : attention au plan Z… comme zozo

À ce stade, on ne sait pas si la cérémonie d'ouverture des JO ressemblera à cette vision esquissée en image de synthèse.  - Credit:ANDBZ / ANDBZ/ABACA
À ce stade, on ne sait pas si la cérémonie d'ouverture des JO ressemblera à cette vision esquissée en image de synthèse. - Credit:ANDBZ / ANDBZ/ABACA

Vendredi 26 juillet 2024. Il est 19h30 à Paris. Les caméras du monde entier sont positionnées vers la Seine, où doit commencer d'un instant à l'autre une cérémonie d'ouverture comme les Jeux olympiques n'en ont jamais connu : une grande parade fluviale sur six kilomètres entre les ponts d'Austerlitz et d'Iéna, avec plus de 10.000 athlètes voguant sur des bateaux aux couleurs de leur pays jusqu'au Trocadéro, où un spectacle grandiose se déroulera devant plus de cent chefs d'État et de gouvernement, face à la Tour Eiffel.

Cette mise en scène inédite pour une cérémonie d'ouverture des JO a été évoquée pour la première fois par Emmanuel Macron en 2021. Depuis, tous ceux qui émettaient des réserves ou des objections, soulignant l'immense défi sécuritaire que représente une telle entreprise en plein air et au long cours, étaient toisés avec mépris depuis le sommet de l'État : quels tristes sires, toujours enclins à porter le déclinisme en bandoulière et la petitesse en sautoir !

À LIRE AUSSI Cérémonie d'ouverture des JO : Gérald Darmanin en dit davantage sur le dispositif de sécuritéEn décembre dernier, après une attaque meurtrière près du Trocadéro, la ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, assurait encore qu'il n'est pas question de travailler sur un « plan B » : « On n'a pas un plan B, on a un plan A dans lequel il y a plusieurs « plans bis ». On a un certain nombre de variables d'ajustement », explique-t-elle. « C'est [...] Lire la suite