Brest-Nantes: "Je vais me battre jusqu'au bout", assure Kombouaré après la défaite des Canaris

Brest-Nantes: "Je vais me battre jusqu'au bout", assure Kombouaré après la défaite des Canaris

"Je suis convaincu qu'on va se maintenir." Après une défaite 2-0 face à Brest ce mercredi soir, l'entraîneur du FC Nantes, Antoine Kombouaré, ne s'est pas montré plus inquiet que ça, alors que son équipe est aujourd'hui 17e de Ligue 1 et donc relégable. Battus sèchement 5-1 par Toulouse en finale de Coupe de France samedi, les Nantais traversent une passe très compliquée.

>> Ligue 1: revivez Brest-Nantes (2-0)

"Le 4 juin, on sera devant"

"J’avais prévenu les joueurs quand on a fait cette série en championnat, se souvient Antoine Kombouaré au micro de Prime Video. On avait la tête à la finale. J’avais dit aux joueurs : ‘Attention, là on déconne’. On avait des matchs à notre portée, on a été parfois suffisants. Il reste 5 matchs, il faut travailler pour gagner dès dimanche (contre Strasbourg, 15h)."

En plus de la réception des Alsaciens, Nantes affrontera une nouvelle fois Toulouse, au Stadium, puis Montpellier à domicile, Lille à Pierre Mauroy et enfin Angers à la Beaujoire. Un parcours qui ne fait pas peur au Kanak: "Je vais me battre jusqu’au bout. Je suis un combattant. Après, les gens prennent les décisions qu’ils veulent. Je suis convaincu qu’on va se maintenir, que le 4 juin on sera devant (la zone de relégation)."

"Ça fait très mal"

Et il ne veut pas rejeter la faute de cette défaite face à un adversaire direct pour le maintien sur son gardien, pourtant auteur d'une grosse boulette permettant au Stade brestois d'ouvrir le score. "On démarre bien mais il ne faut pas commettre d’erreurs. Brest était craintif mais n’a pas commis d’erreur. Je suis triste pour Alban. Il dit que cette défaite est pour lui mais non non, non, on est tous ensemble. C’est une erreur lourde de conséquences."

Au micro de Prime Video, Fabien Centonze s'est lui montré bien plus affecté par la défaite qui place Nantes parmi les relégables: "Ça fait très mal. Brest était juste derrière nous. On voulait se rassurer et surtout oublier samedi dernier (la défaite en finale de la Coupe de France face à Toulouse, 1-5). C’est difficile de trouver les mots. J’ai l’impression qu’on peut trouver tout et n’importe quoi comme excuses mais aujourd’hui on veut des actes sur le terrain."

"Aujourd’hui, on est à égalité avec Strasbourg. On a notre destin entre les mains. On n’est pas foutus comme beaucoup peuvent le penser. Il suffit de battre Strasbourg pour attirer du positif sur la fin du championnat. Le premier but (sur la bourde de Lafont), on n’en veut à personne. On n’a rien pour nous en ce moment. Moi j’y crois. Je crois que ça va tourner, on ne peut pas finir de cette manière."

Article original publié sur RMC Sport