Boxe: Fury reconnaît avoir subi une dépression après son combat contre Ngannou

Le Gypsy King continue de se battre avec ses démons. Tyson Fury a indiqué dans un entretien avec le média britannique Boxing Social, ce week-end, qu'il traversait une période de dépression longue de deux semaines depuis sa dernière victoire (sur le fil) contre Francis Ngannou, le 28 octobre dernier.

"Après chaque combat j'ai une dépression de deux semaines... et je suis sur le point de me remettre de ça en ce moment", a révélé le roi des lourds, qui remettra en jeu son titre contre Oleksandr Usyk dans un combat pour unifier les ceintures, le 17 février prochain.

"J'y suis habitué..."

De retour au premier plan de la catégorie reine de la boxe anglaise, à 35 ans, après sa longue descente aux enfers de 2015 à 2018, rythmée par de nombreuses pensées suicidaires, Tyson Fury n'en a pas fini avec ses problèmes de dépression.

"Je sais que ça dure environ deux semaines. J'y suis habitué... Les hauts et les bas. A chaque sommet atteint, s'en suit une chute encore plus grande", a lâché le Gypsy King en interview, alors qu'il entame sa préparation pour le combat contre Usyk.

Fury connait ces épisodes dépressifs depuis de nombreuses années. En 2019 lors de son come-back dans le ring, il avait évoqué l’un des pires épisodes de sa vie survenu en 2012 déjà, plus de trois ans avant de connaître sa longue descente aux enfers: "J’ai pensé au suicide, au fait de foncer dans un arbre avec une voiture ou encore à me jeter sous un train. Je me disais simplement que je ne voulais plus être sur Terre."

Alors si son prochain affrontement contre Usyk ne sera pas à la hauteur de son retour miraculeux signé en 2020 contre Deontay Wilder après s'être intoxiqué à la drogue et l'alcool et avoir souffert durant trois ans d'obésité (affichant plus de 180kg sur la balance), le combat du 17 février prochain lui permettra de revenir au meilleur de lui-même et d'entrer encore plus dans la légende. En cas de victoire, il unifiera pour la première fois de sa carrière les quatres ceintures de la division des lourds, une première depuis Lennox Lewis en 1999.

Article original publié sur RMC Sport