Bordeaux : enquête ouverte après le viol d’une supportrice irlandaise le soir de Pays de Galles-Fidji

Si l’Irlande disputait son premier match du Mondial samedi soir au Matmut Atlantique, c’est dans la nuit de dimanche à lundi que cette supportrice irlandaise indique avoir été violée, dans une rue du centre-ville de Bordeaux.
ROMAIN PERROCHEAU / AFP

FAITS DIVERS - Deux jours après le match de Coupe du monde de Rugby entre l’Irlande et la Roumanie à Bordeaux, le parquet annonce à l’AFP l’ouverture d’une enquête après le viol présumé d’une supportrice du XV du Trèfle.

Ce lundi 11 septembre, le parquet a en effet confirmé l’information de plusieurs médias au sujet d’une supportrice irlandaise violée par plusieurs personnes alors qu’elle rentrait dans l’appartement qu’elle louait dans le centre-ville de Bordeaux, ville où avait eu lieu 24 heures plus tôt le match de l’Irlande au Matmut Atlantique.

Confiée à la sûreté départementale de Gironde, l’enquête porte sur des faits survenus dans la nuit de dimanche à lundi. Ce soir-là, l’équipe d’Irlande avait déjà joué son match, mais le stade de Bordeaux accueillait une autre rencontre : Pays de Galles-Fidji.

Selon le parquet, cette femme de 37 ans a d’ailleurs été « trouvée dans la rue par un groupe de supporters gallois », non loin de son lieu de résidence à l’occasion du Mondial, près du Quai Richelieu, selon RMC.

Rapidement prise en charge par la police française, la supportrice en état de choc est d’abord restée muette. Mais selon les informations d’Europe 1 et RMC confirmées par le parquet, la supportrice a pu recevoir l’assistance de policiers irlandais présents « en renfort en ville » au lendemain du match de l’équipe nationale irlandaise.

Les caméras de vidéosurveillance épluchées

Après s’être réfugiée dans son logement de location, elle a ainsi pu raconter les faits dans sa langue maternelle aux policiers irlandais. Et selon les déclarations de la victime, elle aurait été agressée sexuellement « par plusieurs auteurs », qui ont ensuite pris la fuite. Europe 1 évoque trois hommes de type caucasien qui sont désormais activement recherchés par la police.

Conduite au CHU de Bordeaux, la supportrice de 37 ans est désormais prise en charge par le Centre d’accueil en urgence de victimes d’agression de Bordeaux et par une association d’aide aux victimes, « en langue anglaise ».

En outre, des prélèvements biologiques ont été effectués et d’autres sont également en cours sur ses vêtements. La rue de son agression présumée étant dépourvue de caméras de surveillance, les images de vidéosurveillance du quartier sont désormais à l’étude afin de retrouver rapidement les auteurs des faits, comme l’indique également le parquet.

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