Belgique-Suède: "Le pire est sans doute à venir", redoute le Belge Thomas Meunier après l'attentat

Belgique-Suède: "Le pire est sans doute à venir", redoute le Belge Thomas Meunier après l'attentat

A environ 300 kilomètres de Bruxelles, l'international belge Thomas Meunier a assisté impuissant au drame qui se jouait dans la capitale belge, frappée par l’horreur lundi soir, alors que se jouait un match de la sélection nationale au stade du Roi-Baudouin, lequel opposait les Diables Rouges à la Suède (1-1 avant que le match soit arrêté). Un homme armé d’un fusil d’assaut et sillonnant la capitale belge sur un scooter a ouvert le feu en marge de la rencontre, tuant deux supporters suédois. Un chauffeur de taxi a été blessé par l'attaque, mais il est hors de danger.

Toujours pas remis de sa blessure aux ischio-jambiers contractée cet été et qui lui a fait rater le début de saison, l'ex-arrière droit du PSG Thomas Meunier n'était pas présent au stade lors des attaques perpétrées dans le centre de Bruxelles, puisqu’il se trouvait à Dortmund. Il a en revanche tweeté son désespoir, alors que les supporters, longtemps confinés au stade Roi-Baudouin, commençaient à peine à quitter l'enceinte, selon un protocole très précis.

"Et le pire est sans doute à venir... Prions pour les victimes et les personnes mal influencées par l'enseignement erroné d'une religion. Que Dieu les aide à retrouver le droit chemin", a-t-il déclaré.

La menace n'est pas encore éradiquée

Le match Belgique-Suède, suspendu à la mi-temps pour des raisons évidentes de sécurité, a finalement été arrêté définitivement. Les 35.000 spectateurs du stade Roi-Baudouin ont ensuite été retenus plus de deux heures par mesure de sécurité. L'enceinte a été évacuée progressivement, et les supporters suédois conduits sous escorte à l'aéroport pour regagner leur pays.

D'après plusieurs médias belges, le suspect, Abdesalem L., est un homme de 45 ans d'origine tunisienne qui réside dans la commune bruxelloise de Schaerbeek. Le tueur a publié un message de revendication sur les réseaux sociaux, "se présentant comme l'assaillant et se disant inspiré par l'Etat islamique", a souligné le parquet fédéral, chargé des dossiers de terrorisme, qui a été saisi de l'enquête. Le niveau de la menace terroriste a été relevé à quatre, considérée comme "très grave" (niveau maximal) lundi soir dans la région de Bruxelles, et maintenu comme tel ce mardi matin, alors que le suspect n'a toujours pas été appréhendé. Le mot d'ordre est "de rester chez soi aussi longtemps que la menace n’est pas éradiquée".

Article original publié sur RMC Sport