Nous avons tenté d’envoyer dans le décor la voiture intelligente de BMW et Valeo

Le défi a été lancé par le directeur de la R & D chez Valeo. "La voiture se trouve à 15 kilomètres d’ici. Vous pouvez la piloter à distance en temps réel”, m’a expliqué Geoffrey Bouquot. Impossible d’accidenter l’engin ? “Non, nos logiciels d’aide à la conduite sont derrière”, répond l’ingénieur. Il n’en fallait pas plus pour éveiller en moi une pulsion d’auto(mobile)destruction : prendre le volant d’une BMW à 80.000 euros, appuyer sur le champignon et foncer dans le décor. Fini les interviews polies sur la mobilité connectée. Place au journalisme d’action.

Aucune vie humaine n’a été mise en danger dans la réalisation de cet article. Vidée de tout occupant, la voiture téléopérée évolue sur une piste fermée. Quant à votre serviteur, il est installé devant des écrans et un volant au salon IAA Mobility. Mais au moment de poser le pied sur la pédale d’accélérateur, ma résolution se heurte à une interrogation vertigineuse : qui gagnera le combat, le conducteur imprudent ou la voiture intelligente ? Je n’ai pas de rétroviseur dans ce poste de pilotage mais je devine ce qu’il y a derrière moi : tous les professionnels des nouvelles mobilités retenant leur souffle.

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En piste. Malgré ma volonté de mal faire, les équipes de BMW et Valeo se montrent confiantes. Le SUV électrique BMW iX embarque quatre caméras, 12 capteurs à ultrasons, un calculateur dédié au parking et une généreuse couche de logiciel. (...)

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