Au moins 12 morts en Turquie, Grèce et Bulgarie à la suite des inondations

Il s’agit de pluies de “dimension bibliques”, selon l’expression du quotidien espagnol El País. Celles-ci ont “provoqué des crues soudaines, ont transformé les rivières en torrents, emporté les ponts et inondé les rues, les maisons et les bâtiments publics”, témoigne le journal britannique The Guardian.

Depuis lundi 4 septembre, la Grèce, la Turquie et la Bulgarie ont été frappées par de très violentes intempéries qui, à ce jour, ont fait au moins 12 victimes dans les trois pays.

Depuis Athènes, rapporte le quotidien de Londres, le ministre de la Crise climatique et de la Protection civile grec, Vassilis Kikilias, a parlé du “phénomène le plus extrême en matière de quantité maximale de pluie sur une période de vingt-quatre heures depuis que l’on tient des registres dans le pays”.

Résultat de ces conditions météorologiques terribles, dans l’est du pays, poursuit le média anglophone, “un homme est mort dans le village de Volos lorsqu’un mur s’est effondré sur lui. Le corps d’une femme de 87 ans a été également découvert mercredi, dans la région voisine du Pélion, où quatre autres personnes sont portées disparues.”

Dans la Turquie voisine, frappée également par des pluies diluviennes, le bilan humain est encore plus lourd. “Six vacanciers ont été emportés par un torrent qui a déferlé sur un camping dans la province de Kirklareli, dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec la Bulgarie”, indique le Guardian. Les corps de cinq d’entre eux ont été retrouvés, tandis que les recherches sont encore en cours pour l’autre personne portée disparue.

À ces cinq victimes s’ajoutent deux autres à Istanbul, où un homme de 32 ans a été pris au piège par les eaux dans son appartement, au rez-de-chaussée, et une femme de 57 ans a été emportée par les flots.

Enfin, en Bulgarie, la zone sur la mer noire proche de la ville de Tsarevo a également été frappée par des pluies torrentielles qui ont fini par causer la mort de trois personnes.

La fin des “étés insouciants”

Face à ces événements tragiques, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis (dont le pays a également souffert de graves incendies dans ces derniers mois), s’est fendu d’une déclaration amère, qui fait référence aux bouleversements causés par le dérèglement climatique. Celle-ci est relayée par le Guardian :

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :