Après une entrée remarquée au G7 de Hiroshima, Volodymyr Zelensky en pleine offensive diplomatique

Volodymyr Zelensky “a fait une entrée remarquée” au sommet du G7 au Japon, samedi 20 mai, observe le New York Times. Après une escale en Arabie saoudite, le président ukrainien a atterri à Hiroshima “dans un avion français”, “alors que des responsables ukrainiens et japonais insistaient depuis des jours, probablement pour des raisons de sécurité, sur le fait qu’il ne participerait que virtuellement”.

“Il était vêtu de son célèbre sweat à capuche (vert olive), se démarquant ainsi de la foule de diplomates en veston et cravate de ce sommet annuel.”

Sa visite “de dernière minute” a “dominé l’actualité au cours des dernières vingt-quatre heures”, note de son côté la BBC. Quand la nouvelle de sa possible venue a fuité vendredi, “juste au moment où les dirigeants visitaient un parc commémoratif de la paix” dans la ville martyre du premier bombardement atomique en 1945, elle leur “a volé la vedette”, raconte l’envoyée spéciale de la chaîne britannique.

“Statut de star”

A sa descente d’avion, il s’est “plongé directement dans les réunions bilatérales avec divers dirigeants du monde, dont le Premier ministre britannique Rishi Sunak”.

La présence de M. Zelensky à Hiroshima, alors que la guerre en Ukraine “figure en tête de l’ordre du jour” de la rencontre, “n’ajoute pas seulement du piquant aux procédures diplomatiques, elle les éclipse”, décrypte la journaliste de la BBC. Elle “a donné du poids et de l’urgence aux discussions, tout en lui conférant un statut de star”. Et ce voyage organisé à la hâte a incité les dirigeants du G7 “à publier rapidement” - un jour plus tôt que prévu - leur communiqué final, dans lequel ils condamnent Moscou.

“La guerre d’agression brutale menée par la Russie représente une menace pour le monde entier, en violation des normes, règles et principes fondamentaux de la communauté internationale”, indique le texte, relayé par The Guardian.

Le président ukrainien est au Japon pour discuter d’un plus grand soutien militaire de la part des États-Unis et d’autres pays du G7, “tandis que ses forces se préparent à une contre-offensive majeure dans la guerre avec la Russie”, contextualise le journal britannique.

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