Affaire Rupnik : Ses mosaïques moins mises en valeur à Lourdes, « c’est insuffisant » pour ses accusatrices

Un Retrait pur et simple - Les plaignantes demandent à l’Eglise de retirer des lieux saints les 200 œuvres de Marko Rupnik, théologien et mosaïste mondialement reconnu, accusé de violences sexuelles

Des femmes accusant d’agressions sexuelles un prêtre slovène et mosaïste renommé ont salué mercredi la décision du diocèse de Tarbes Lourdes de ne plus mettre en lumière ses œuvres ornant le sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes. Mais elles en exigent davantage.

Ces mosaïques faisaient jusqu’à présent l’objet de « jeux de lumière lors de la procession mariale qui rassemble les pèlerins chaque soir », précise l’évêque, Jean-Marc Micas. Mais l’avocate des plaignantes, Laura Sgro, souligne que, « de jour », les mosaïques « seront visibles et continueront d’alimenter la consternation des fidèles et le sentiment de douleur des victimes ».

Dans son communiqué, l’évêque précise toutefois que son « avis personnel est qu’il serait préférable de déposer ces mosaïques », afin de garantir que le sanctuaire de Lourdes puisse accueillir « tout le monde, et tout particulièrement ceux qui souffrent ; parmi eux les personnes victimes d’abus et d’agressions sexuelles, enfants et adultes ». Mais, souligne-t-il, « cette option ne rassemble pas largement. Elle rencontre même une véritable opposition chez certains ».

« Pas besoin de détruire les mosaïques »

Dans un entretien publié mercredi par le quotidien catholique La Croix(...) Lire la suite sur 20minutes

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