Affaire Kenzo lors d'Ajaccio-OM: des peines de 6 mois ferme à 12 mois avec sursis réclamées

Affaire Kenzo lors d'Ajaccio-OM: des peines de 6 mois ferme à 12 mois avec sursis réclamées

Près de trois mois après l'agression du petit Kenzo et de son père lors d'Ajaccio-OM, comptant pour la 38e journée de Ligue 1, le procès des trois hommes interpellés pour violences aggravées s'est tenu ce vendredi au tribunal d'Ajaccio.

Laissés libres après leur défèrement devant le procureur de la République, les trois prévenus, âgés d'une vingtaine d'années, avaient été placés sous contrôle judiciaire avec "interdiction de fréquenter une enceinte sportive" jusqu'à la date du jugement. Ils n'ont jamais eu affaire à la police ou à la justice avant cette affaire. Le jugement a été mis en délibéré au 8 septembre.

Des interdictions de stade demandées

Le procureur de la République d’Ajaccio Nicolas Septe a terminé son réquisitoire dans le cadre du procès de l’affaire Kenzo. Des peines de 6 mois ferme à 12 mois avec sursis ont été réclamées. Dans le détail, 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, ont été demandés à l'encontre de l’un des supporters de l’ACA.

Pour les deux autres, 12 mois de prison avec sursis ont été requis. Pour les trois prévenus, le Procureur a aussi demandé une interdiction de stade pendant cinq ans.

Le 3 juin dernier, les trois hommes ont pénétré dans la loge du stade François-Coty. l'un d'eux aurait assené deux coups de poing au père de Kenzo après un échange de provocations, le père ayant embrassé son maillot de l'OM en réponse aux insultes des Corses. Kenzo, lui, avait été bousculé et légèrement blessé en heurtant une barre. Ce qui l'avait fortement choqué. Son maillot ne lui avait pas été volé, mais celui de son père avait été extorqué par les agresseurs.

Article original publié sur RMC Sport