AC Milan-Inter: les Nerazzurri prennent une option pour la finale face à un AC Milan dépassé

L'AC Milan n'a plus l'habitude de disputer une demi-finale de Ligue des champions et ça s'est vu. Seize ans après leur dernier match à ce stade de la compétition, dans un San Siro majoritairement rouge et noir, parce que les Rossoneri étaient officiellement à domicile pour ce match aller face à l'Inter Milan, les hommes de Stefano Pioli, privés de Rafael Leão blessé, ont semblé assommé par l'évènement.

>> Ligue des champions: revivez AC Milan-Inter (0-2)

Pourtant, en face, les Nerazzurri, absents du dernier carré de la Ligue des champions depuis 2010, ne sont pas non plus habitués de ces hautes sphères européennes. Mais l'expérience de quelques briscards a fait la différence dans une première demi-heure largement dominée par les Intéristes. Edin Dzeko, 37 ans et visiblement inusable, a mis le premier coup de massue sur la tête de l'AC Milan après seulement huit minutes, d'une superbe reprise du gauche placée dans la lucarne de Mike Maignan.

Mkhytarian trois minutes après Dzeko

Dans la foulée d'un début de match très intense, Henrikh Mkhytarian, 34 ans, a doublé la mise trois minutes plus tard au terme d'une action superbement menée, où Lautaro Martinez a eu l'intelligence de laisser passer le ballon pour son coéquipier. Calhanoglu, d'une frappe surpuissante sur le poteau, où Martinez, qui a obtenu un pénalty finalement annulé après un contact assez léger, auraient pu enterrer un peu plus l'AC Milan, surclassé.

Mais l'orage est passé et l'AC Milan a petit à petit retrouvé des couleurs, même si la sortie d'Ismaël Bennacer (18e) sur blessure n'a pas aidé. En deuxième période, les Rossoneri ont eu quelques opportunités, Sandro Tonali a même touché le poteau d'André Onana. Mais les coéquipiers d'Olivier Giroud ont cadré un seul tir, par Pobega dans le temps additionnel (92e), et Mike Maignan a dû s'employer pour empêcher Edin Dzeko d'inscrire le but du 3-0.

Un constat inquiétant, alors que l'AC Milan n'avait encaissé qu'un seul but lors de ses six dernières rencontres de Ligue des champions. La solidité des dernières semaines semble évaporée. Mais dans une soirée compliquée, les Rossoneri ont peut-être sauvé l'essentiel : avec deux buts à rattraper, il reste de l'espoir. Rendez-vous dans six jours, au même endroit, avec cette fois un stade majoritairement noir et bleu.

Article original publié sur RMC Sport