Abayas interdites: garde à vue levée pour l'homme accusé d'avoir menacé de mort un proviseur

L'homme accusé d'avoir menacé le chef de l'établissement, qui a refusé de laisser entrer sa fille vêtue d'une abaya dans l'établissement, a été relâché ce vendredi d'après une source proche de l'enquête à BFMTV. Il avait été placé en garde à vue ce jeudi soir à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

Âgé de 44 ans, il est inconnu des services de police et de la justice. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, en attendant d'être jugé devant le tribunal correctionnel à la fin du mois d'octobre. Il sera jugé pour menaces de mort et encourt jusqu'à 5 ans de prison.

Menaces d'égorgement

Ce contrôle judiciaire lui impose un suivi social, une interdiction de contact avec les victimes, et une interdiction de se présenter aux abords des établissements scolaires du Puy-de-Dôme.

Les victimes font état de menaces d'égorgement, mais selon nos informations, le père n'a pas admis avoir tenu de tels propos, et regrette de s'être emporté. Il affirme que la garde à vue l'a fait réfléchir.

En cette rentrée 2023, il est désormais interdit de se présenter en abaya dans les établissements scolaires. Une robe longue considérée par le gouvernement comme un signe religieux qui déroge à la loi de 2004 sur la laïcité.

Article original publié sur BFMTV.com