20 ans après, « Spider-Man 2 » reste une référence dans son genre

Spider-Man affronte Octavius dans une scène techniquement bluffante, qui depuis n'a pas pris une ride.  - Credit:Sony
Spider-Man affronte Octavius dans une scène techniquement bluffante, qui depuis n'a pas pris une ride. - Credit:Sony

Une toile que l'on n'est pas près d'oublier. En juillet 2004, Spider-Man 2 débarque dans les salles du monde entier. Et avec lui l'espoir qu'un avenir radieux attend les super-héros sur grand écran : une douce utopie qui aujourd'hui encore laisse amers les plus fervents défenseurs du genre, dépités par tant de déceptions depuis trop d'années. Toujours réalisée par le maître Sam Raimi (Evil Dead), cette suite met à nouveau en vedette Tobey Maguire (vu récemment dans un rôle terrifiant de truand des bas-fonds dans Babylon) dans le rôle de l'homme-araignée, au bras duquel Kirsten Dunst (sensationnelle dans le récent Civil War) campe pour la seconde fois son amour de toujours, la rousse effrontée Mary Jane Watson.

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Ici, le héros tragique de Marvel – marqué à jamais par le meurtre de son oncle Ben par un braqueur, un drame dont il se juge responsable – affronte un méchant bien connu des amateurs de comics : Otto Octavius, dit le « Docteur Octopus » (Alfred Molina). Inspiré d'un malfaisant créé par Stan Lee et Steve Ditko dans la BD en 1963, Octavius est dans le film un physicien rendu fou par la mort de sa femme, tuée lors d'une de ses expériences qui a viré à l'accident : le test d'un miniréacteur nucléaire alimenté par un composant révolutionnaire, le tritium.

Après l'explosion, l'exosquelette à quatre tentacules de métal porté par le scientifique pour manipuler ses instruments semble doué d'une vie p [...] Lire la suite