1er Essai - Ferrari Purosangue : au volant du surpuissant "SUV" (+ images)

1er Essai - Ferrari Purosangue : au volant du surpuissant "SUV" (+ images)
Ferrari

Rarement une prise en main aura débuté aussi mal. Je suis ici pour informer le lecteur de Sport Auto, en mon âme et conscience, sans amour et sans haine, levez la main droite et dites « Je le jure ».

Au lieu de quoi, je ressasse des préjugés. Les SUV, voraces et arrogants, jettent sur l’ensemble de la voiture de plaisir une nouvelle couche d’opprobre. Un SUV Ferrari, que faut-il en penser ?

C’est un peu comme si un grand luthier se mettait à fabriquer une commode. En plus, provocation ultime, cet objet par essence bâtard ose se prénommer « Pur-sang » !

Heureusement, mon sens critique natif et professionnel a de quoi se raccrocher aux branches. Il existe maintenant toute une série de SUV puissants et aux beaux badges flambants, il suffit donc de comparer celui-ci à ses congénères, sur le seul plan des qualités dynamiques.

Plaisir de l’œil ?

Nous l’avons sous les yeux, le fameux Purosangue. A ses pieds, à l’œil nu et les clés à la main, c’est comment ? Forcément impressionnant. Et d’emblée, il faut bien admettre que la prétention de Ferrari à ne pas avoir fait un SUV mais une « berlinette 4 places » se traduit concrètement par une silhouette inédite.

Le moteur est toujours très reculé vers l’habitacle (central avant), et celui-ci s’effile à la rencontre de proportions nouvelles, celles d’une grand tourisme surélevée, pas d’une camionnette de luxe comme ces clones de Range Rover qui encombrent désormais les catalogues de Porsche, de Bentley ou de Rolls-Royce.

L’impression globale est étrange : la machine est musclée, sculptée, le trois-quarts arrière particulièrement évoque un break de...Lire la suite sur Sport Auto