Être directeur de Sciences Po, « un poste qui rend ministrable »

Najat Vallaud-Belkacem, Rima Abdul Malak, Aurélien Rousseau, Enrico Letta, Jeanne Lazarus, Clément Beaune, Agnès Buzyn… Ils s'imaginent tous pour le poste.   - Credit:Mael Garnier/Sipa
Najat Vallaud-Belkacem, Rima Abdul Malak, Aurélien Rousseau, Enrico Letta, Jeanne Lazarus, Clément Beaune, Agnès Buzyn… Ils s'imaginent tous pour le poste. - Credit:Mael Garnier/Sipa

Najat Vallaud-Belkacem, Aurélien Rousseau, Enrico Letta, Jean-Michel Blanquer, Jeanne Lazarus, Clément Beaune, Agnès Buzyn… L'appel aux candidatures n'est publié que depuis le 11 mai auJournal officiel, mais la liste des candidats putatifs à la direction de Sciences Po s'allonge de jour en jour. Parmi eux, beaucoup d'hommes et de femmes politiques, des énarques, des hauts fonctionnaires, des universitaires mais aussi quelques électrons libres, au carnet d'adresses bien rempli. Parmi les plus connus, aucun n'a encore confirmé sa candidature, mais une chose est sûre : le siège laissé vacant par la démission de Mathias Vicherat suscite les convoitises. Et cela malgré les nombreuses crises traversées par l'établissement depuis quelques années.

Une sorte de longue dégringolade qui a commencé par l'affaire Duhamel. Visé par une enquête pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans » à la suite de révélations de sa belle-fille Camille Kouchner dans son livre La Familia grande, le constitutionnaliste et président de la FNSP (Fondation nationale des sciences politiques) avait fini par reconnaître la chose. Il n'a pas été poursuivi en justice, les faits étant prescrits, mais avait été contraint de démissionner début 2021. Un départ rapidement suivi de celui du directeur Frédéric Mion, après des révélations montrant qu'il était au courant depuis deux ans des accusations d'inceste portées contre le professeur de droit.

À LIRE AUSS [...] Lire la suite