À Marseille, Macron laisse de côté les vents capricieux

Emmanuel Macron et le patron de l'armateur CMA CGM, Rodolphe Saadé, le 8 mai 2024 à Marseille.  - Credit:DOMINIQUE JACOVIDES /SIPA /
Emmanuel Macron et le patron de l'armateur CMA CGM, Rodolphe Saadé, le 8 mai 2024 à Marseille. - Credit:DOMINIQUE JACOVIDES /SIPA /

Pour un peu, il tomberait la veste et se jetterait dans l'eau de la marine olympique. Emmanuel Macron se souvient avoir « essayé la planche à voile avec un foil », tout en soulevant un kitesurf équipé de la lame sous-marine avec lequel s'entraînent Axel Mazella et Lauriane Nolot, deux des dix athlètes français sélectionnés pour les Jeux. « Eux deux, ils ont tout gagné », prévient Jean-Luc Denéchau, le président de la Fédération française de voile. Le président de la République repose l'engin, évite d'aller trop loin dans les échanges techniques et revient à l'essentiel. « Alors, quel est votre objectif ? Faites-nous rêver. »

Au bord de l'eau calme irisée par le soleil, le moment est à la détente. C'est ici que s'entraînent les champions tricolores depuis quatorze mois. « Avant, on était dans des Algeco. Là, ça change tout, on repère le terrain, on travaille bien », indique Axel. « On commence à apprivoiser le site et les vents. Ce n'est pas facile, il y a beaucoup de relief tout autour », explique Lauriane, tandis que le président passe d'un bateau à l'autre en souriant, avec à chaque fois la même question : « C'est quoi la clé pour votre épreuve ? » « Aller vite », lui répondent-ils. « Bien résumé. On dit qu'on sera dans le top 5, c'est l'objectif. Rendez-nous fiers, j'espère tous vous revoir dans deux mois. »

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