Sponsoring. Neymar lâché par Nike à cause d’accusations d’agression sexuelle

Un communiqué rendu public par la marque américaine jeudi 27 mai vient confirmer les informations du Wall Street Journal concernant la rupture de contrat entre Nike et Neymar en 2020 : une employée de l’entreprise affirme avoir été agressée sexuellement par le footballeur brésilien. Le joueur aurait refusé de collaborer à l’enquête interne diligentée par la marque.

Août 2020, Neymar et Nike, c’est fini. L’icône brésilienne fait pourtant partie des trois footballeurs les plus riches de la planète et jouit d’une aura internationale. À cette époque, “Nike ne donne pas de raison officielle” à cette rupture, écrit le Wall Street Journal, alors que les deux parties étaient liées pour au moins encore huit ans, après plus de quinze ans de collaboration.

La marque américaine explique aujourd’hui que ce divorce survient “après le lancement d’une enquête à la suite du témoignage d’une de leurs employées accusant Neymar de l’avoir agressée sexuellement”, rapporte le quotidien économique.

À lire aussi: Ligue des champions. Moqué, critiqué, détesté, “Neymar est peut-être le meilleur attaquant du monde”

En 2016, l’employée raconte à des amis et des collègues que le Brésilien aurait essayé de la forcer à “pratiquer une fellation dans une chambre d’hôtel à New York, où elle participait à l’organisation d’événements promotionnels pour Neymar et ses proches”.

Après une soirée, elle a été chargée avec d’autres collègues de ramener la star brésilienne, visiblement éméchée, dans sa chambre. Alors qu’elle se trouvait seule avec lui, il aurait retiré ses sous-vêtements, aurait essayé de la forcer à pratiquer une fellation et aurait tenté de l’empêcher de quitter la chambre avant de la poursuivre dans l’hôtel.

Une nouvelle polémique

La jeune femme a déposé une plainte interne auprès de Nike en 2018 et une enquête a été lancée en 2019, conduite par des avocats engagés par la marque, selon des témoignages et des documents auxquels a eu

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :